grossesse, Ma vie de doula, Massage, Post-natal

Salon de la parentalité

Je serai l’une des 32 exposants du salon de la parentalité à Saint Coulomb samedi prochain: le 13 Novembre, entre 10h et 17h30.

Venez rencontrer professionnels et associations en lien avec la parentalité et l’enfance oeuvrant dans la région de Saint Malo!

Lieu: Salle de la Timonerie (Le Phare) à Saint Coulomb.
Date:13 Novembre 2021
Horaires: 10h à 17h30
Tarif: 3€/famille

grossesse, Ma vie de doula, Post-natal

Semaine Nationale du Réseau Né-Sens

Le Réseau Né-Sens est une association de professionnels de la périnatalité, fondée par des Yoga Doulas mais ouverte à tous les professionnels ayant à coeur de remettre les futurs parents au centre de leur préparation à la naissance et à la parentalité, qui oeuvrent pour une vision consciente de la naissance. Chaque année l’association fédère une semaine d’évènements, organisés par des adhérents locaux. Cette année a été une année de grands remaniements à l’association, de nouveaux membres ont rejoint le mouvement et beaucoup de propositions sont faites dans plusieurs régions de France. De plus, Covid oblige, beaucoup d’événements sont proposés en ligne, ce qui a l’avantage que d’où que vous soyez vous pourrez assister aux évènements qui vous intéressent.

Le Thème de la Semaine: La période postnatale, 40 jours en or ici et dans le Monde.

A Saint Malo.
En tant qu’adhérente, je propose plusieurs moments au cours de la semaine. Deux sont en ligne: un cours de Yoga Postnatal le mardi 9 Mars de 11h à 12h30 et une conférence suivie d’échanges le jeudi 11 Mars à 11h: Préparer son postnatal, pourquoi et comment?
Mais j’invite également les mamans et leurs bébés, jeunes enfants, à venir à une balade au Parc de La Briantais le lundi 8 Mars à 10h. Que les bébés soient en écharpe, porte-bébé, poussette, que le papa soit présent ou pas, elles pourront profiter d’un temps au grand air pour marcher un peu, faire quelques exercices très simples pour s’étirer, se détendre, relâcher les tensions, mais aussi partager sur comment elles se sentent, discuter avec des adultes (quiconque a passé du temps avec des petits enfants sait à quel point cela peut manquer parfois, d’autant plus en ces temps de restrictions sociales liées au covid).
Tous ces évènements sont gratuits, sur donation pour l’associations réseau Né-Sens.
Pour vous y inscrire, il suffit de cliquer sur ce lien! L’inscription est nécessaire pour les évènements en ligne afin de recevoir les liens de connexion, et souhaitée pour la balade (ainsi je peux vous attendre si vous avez quelques minutes de « retard »).

Dans le reste de la France.
Vous pouvez retrouver tout le programme de la semaine et choisir les évènements en ligne qui vous intéressent ici. Et j’attire en particulier votre attention sur la journée de clôture le Dimanche 14 Mars, qui sera une journée très riche, où des intervenants de tous les continents vont partager certaines des traditions qui entourent la période postnatale.

J’espère vous voir à la promenade du 8 Mars (notez qu’il y a aussi une balade prénatale le même jour à 15h) et peut-être en ligne. Je vous souhaite en tous cas de vous saisir de toutes ces belles opportunités et de vous régaler!

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Votre soutien en postnatal.

J’ai effectué récemment une formation spécifique au soutien postnatal. Au cours de cette transmission, nous avons pu revoir et redire toute l’importance de ces premiers moments où le couple devient parents, que ce soit la première fois ou bien plus. Nous avons également refait un tour de nos champs d’action et de soutien en tant que doula: soins du corps à la maman (serrage du bassin, différents types de massages…), cuisine et caractéristiques d’une alimentation adaptée à cette période si particulière, soutien à l’allaitement, soutien émotionnel, gestion de la logistique de la maison si besoin ou aide pour préparer le soutien par d’autres membres de l’entourage…

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Les couples qui attendent leur premier enfant ont souvent l’intention de se débrouiller à eux deux. La société n’étant pas très ouverte à parler des difficultés qui peuvent être rencontrées par les jeunes couples isolés, ou pas d’ailleurs, mais seuls à devoir prendre en charge toute la maison en plus de la récupération physique de la jeune mère et du passage au statut de parents, et de la période nécessaire à faire connaissance avec son bébé, à l’admirer, le respirer…
Il est normal d’avoir besoin d’aide et il devrait être normal d’en recevoir. Ne pas avoir à cuisiner ni à réfléchir à ce qu’on va cuisiner ne devrait pas être un luxe lors des semaines qui suivent la naissance d’un bébé. Ne pas s’apercevoir de la montagne de linge que génère un si petit bébé, devrait être normal car d’autres s’occupent de cela le temps que mes parents s’occupent « juste » du bébé et d’eux-mêmes.

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Un des freins peut être l’aspect financier: si on paie une doula pour venir passer plusieurs heures à faire « tout cela » une à plusieurs fois par semaine, on peut avoir peur du budget qu’il va falloir y consacrer. Mais d’une part la doula n’est pas forcément la seule qui peut aider, d’autre part, le coût est vraiment à remettre en lien avec tous les bénéfices que va en tirer la famille et chacun de ses membres.
A la suite de ma formation, j’ai à réaliser un certain nombre d’heures de façon bénévole. Pour que cela soit malgré tout juste pour moi, je propose qu’une heure sur trois soit rémunérée en CESU. Cela peut vraiment être une magnifique opportunité pour une ou deux familles qui auraient peu de moyens d’être malgré tout soutenues. Je vous invite donc à me contacter ou à faire passer l’information à une famille en attente toute proche d’un bébé. C’est vraiment le seul critère: une famille qui s’apprête à accueillir un bébé. Le nombre d’heures et le type d’aide s’adaptent aux autres sources de soutien et aux besoins de la famille, mais l’aide est toujours nécessaire et bienvenue.

Un autre frein peut être d’avoir la présence chez soi d’une personne tierce, à une période de grande vulnérabilité. En tant que doula, ma mission et mon travail est d’être efficace et discrète. On doit voir le fruit de mon travail mais pas moi en quelque sorte. Par exemple: un repas chaud est prêt et servi à la maman, mais elle ne retrouve pas une montagne de vaisselle sale ensuite et n’a pas été dérangée pendant qu’elle se reposait avec bébé pour savoir ce qu’elle voulait manger ni où se trouve l’épluche légumes!

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Je souhaite à toutes les jeunes mères de recevoir l’aide et la chaleur dont elles ont besoin.

Post-natal, Ressources Confinement

Avoir du soutien au retour à la maison.

Bébé est né. Félicitations! Après quelques jours à la maternité, vous rentrez à la maison.

Vous êtes peut-être très heureuse de retrouver votre foyer, vos aînés, vos « marques ».
Ou bien alors peut-être redoutez-vous ce moment où vous allez devoir deviner les causes des pleurs de votre bébé, vous débrouiller pour vos repas…
Vous vous dites peut-être que ça va aller, tout le monde y arrive alors vous aussi, et puis votre compagnon est là pour vous soutenir.

J’aimerais vous dire quelque chose: « Votre seule préoccupation maintenant et pour les 6 semaines à venir devrait être de vous reposer, de vous nourrir, de nourrir votre bébé et d’apprendre à le connaître, le rencontrer, l’admirer, le sentir, le toucher… »

Photo de Wayne Evans sur Pexels.com

Pour cela, vous devriez être soutenue à votre retour à la maison. Pas seulement par votre conjoint qui lui aussi doit apprendre à connaître bébé, le toucher, l’admirer, le sentir… Bien sûr il peut et je ne doute pas qu’il va vous aider, mais tout ne devrait pas reposer sur ses épaules. Il devrait avoir aussi le temps de juste s’allonger et admirer votre bébé, et vous admirer vous aussi!

Plus les sociétés sont industrialisées et plus les jeunes mères sont seules après avoir donné naissance. Elles rentrent chez elles et doivent à nouveau cuisiner, s’occuper du linge (le linge n’est pas une mince affaire quand un bébé arrive dans un foyer!), du ménage, des enfants plus grands et parfois d’une multitude d’autres choses.
Pourtant le repos est essentiel aussi bien physiquement que psychiquement.
Dans de nombreuses cultures tout autour du globe, (y compris en occident il n’y a pas si longtemps) la communauté autour de la jeune mère prenait en charge les tâches ménagères, les aînés, la cuisine, permettant à la nouvelle accouchée de se consacrer à son bébé et de se reposer. Ce n’est plus le cas aujourd’hui, et parfois le simple fait de demander du soutien est mal perçu par l’entourage, ou en tout cas vu comme étrange.

Je vous encourage vraiment de tout mon coeur à avoir du soutien lorsque vous rentrerez chez vous.
Que vous ayez des aînés ou non.
Que votre conjoint soit présent et disponible ou non.
Faîtes-vous ce cadeau, demandez à ce qu’on vous l’offre.

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Est-ce que des amis ou de la famille pourrait se charger chacun d’un repas préparé par semaine? Est-ce qu’un proche qui saura se montrer efficace et discret peut venir s’occuper du linge ou du ménage? Est-ce qu’un cadeau de naissance peut être un soin ou un massage à la jeune maman, de l’argent pour des heures de ménage?… Est-ce que des voisins peuvent s’occuper quelques temps des trajets à l’école des plus grands?

Ne présumez pas de vos forces au risque de vous épuiser, de rencontrer des difficultés à allaiter, de cicatriser plus lentement quand il y a une cicatrice, d’oublier votre couple, de développer une dépression postnatale.

La période postnatale est une période de grande sensibilité. Elle peut être merveilleuse quand on est bien soutenue mais elle peut aussi être très rude dans le cas contraire. La relation même avec le bébé peut en souffrir et c’est tellement dommage.

Photo de Nandhu Kumar sur Pexels.com

Bien sûr, une doula peut vous soutenir, et si vous avez peur de quoi que ce soit (tarif trop élevé, avoir quelqu’un qui entre dans la maison…) vous pouvez en parler avec la doula que vous contactez. De plus elle pourra vous aider à identifier les autres personnes soutenantes de votre entourage pour un point ou un autre. Ne renoncez pas à avoir du soutien avant d’avoir tout fait pour en avoir.

Post-natal, Ressources Confinement

Le sommeil des bébés.

Vous connaissez l’expression « dormir comme un bébé »? Elle a dû être inventée par quelqu’un qui n’avait pas de bébé! Certes un nouveau-né ou un nourrisson dort beaucoup, mais d’un sommeil fractionné, par cycles de 45 minutes au début.

Vous connaissez aussi l’expression « faire ses nuits »? Oubliez-là! Dormir 8 heures d’affilé ou plus n’est pas physiologique pour un bébé. Cela peut arriver mais c’est plutôt rare, si votre bébé se réveille plusieurs fois par nuit, c’est plutôt lui qui représente la majorité. Qu’un bébé « fasse ses nuits » ne devrait pas être une priorité ni un objectif.

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A quoi servent ces réveils nocturnes?
Contrairement à ce que vous pensez peut-être ils ont bien une utilité. Tout d’abord lorsqu’ils sont tout petits les bébés ont besoin de boire régulièrement. Dans l’utérus ils étaient nourris en continu par le placenta. A la naissance ils font l’expérience de la faim, et de la satiété. Mais leur système digestif ne leur permet d’absorber de gros repas qui leur suffiront pour de nombreuses heures, ils ont donc besoin régulièrement, ou fréquemment, de se nourrir. De plus, les réveils permettent au bébé de ne pas s’enfoncer trop profondément dans le sommeil au risque de ralentir leur rythme cardiaque. A chaque fin de cycle de sommeil, ils passent par une phase où ils peuvent se réveiller: parfois ils se réveillent complètement, parfois ils enchaînent avec une autre phase de sommeil. Le sommeil du bébé et du jeune enfant met plus de trois ans à se caler sur les rythmes que nous attendons généralement de lui bien plus tôt qu’il n’est capable de les acquérir.

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Comment survivre à tous ces réveils?
La fatigue est l’ennemie numéro 1 des jeunes parents. Les réveils nocturnes peuvent être vraiment éprouvants lorsqu’ils se prolongent. Mais plusieurs choses peuvent aider. Lorsque bébé est tout petit, au moins pendant 4 à 6 semaines, la maman devrait pouvoir se reposer en même temps que son bébé dans la journée. Ses cycles de sommeil sont en effet synchronisés à ceux de son bébé depuis la fin de la grossesse et d’autant plus si elle allaite. Pour limiter la fatigue liée aux réveils la nuit, l’allaitement mais aussi le sommeil dans la même chambre que les parents vont limiter la fatigue. Si la maman peut allaiter allongée, elle sera également moins fatiguée. Eviter de changer le bébé (sauf cas de force majeure 😉 ) et de mettre trop de lumière ou de discuter avec le bébé, lui permettra également de se rendormir plus vite et de petit à petit intégrer que la nuit, lorsqu’il se réveille, il boit et a un câlin, puis se rendort. Les temps d’éveil et d’échanges ont lieu la journée. Chez certains bébés cela se met en place très facilement, chez d’autres… cela peut être plus long.

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Changer de point de vue.
La société met une grosse pression sur les parents pour que leurs bébés dorment toute la nuit. L’attente des parents est donc que leurs bébés fassent rapidement leurs nuits. Ces attentes peuvent ajouter au ressenti de fatigue des jeunes parents, leur donner parfois aussi un sentiment d’échec, une impression de ne pas savoir s’y prendre, en pas faire ce qu’il faut pour que leur bébé dorme. L’entourage a souvent des « méthodes infaillibles » pour faire dormir les bébés dont beaucoup font partie du répertoire des violences éducatives ordinaires (VEO). Savoir qu’il est normal que le bébé se réveille plusieurs fois par nuit, éviter de regarder l’heure, limiter la lumière également pour que le parent ne se réveille pas complètement, aideront le parent à vivre ces nuits en pointillés sans en souffrir. L’attitude que l’on a face aux évènements (que ce soient les réveils nocturnes, la douleur des contractions, les pleurs des bébés etc…) a une grande influence sur la manière dont nous les traversons.
Lorsque ma troisième fille était bébé, elle se réveillait souvent vers 5-6 heures du matin (après de nombreuses autres tétées nocturnes) et à ce moment-là j’allais avec elle m’installer dans le salon pour qu’elle ne réveille pas ses aînés, semi-allongée sur le canapé avec mon bébé au sein qui se rendormait, je regardais le jour se lever, et j’appréciais vraiment ces moments de calme, au petit jour, en tête à tête avec mon bébé. Parfois je somnolais, mais pas toujours. J’aurais pu regretter la dernière heure de sommeil avant que les « grands » se réveillent, mais j’aimais vraiment ces instants et ils me nourrissaient.

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grossesse, Post-natal, Ressources Confinement

Le Ghee.

Ghee est un mot sanskrit qui désigne le beurre clarifié, qualifié également d' »or liquide » ou « or de l’Ayurveda ». Il s’agit de beurre débarrassé du lactose (protéine), de l’eau et de la caséine (sucre): de la matière grasse à l’état pur, beaucoup plus digeste que le beurre et ultra-longue conservation.

Ghee fait maison!

En Inde le ghee est très couramment utilisé en cuisine, en pâtisserie, mais aussi pour les prières (Puja) ou encore sur la peau (dans les massages des pieds au bol Kansu par exemple). Il apaise les inflammations internes (digestives, articulaires) et externes (peau sauf les coups de soleil). Le ghee harmonise et aide le corps à retrouver son équilibre. Il est considéré comme rasayana, un aliment qui augmente la force vitale ou prana (voir aussi mon article sur l’alimentation pranique)

En cuisine, le ghee peut être ajouté tel quel sur un plat chaud (de lentilles par exemple), il va alors ajouter de la gourmandise et une matière grasse, indispensable au métabolisme, à la construction du cerveau humain, à la production de lait maternel. Il est donc très indiqué pendant la grossesse et en postnatal. Il peut aussi être chauffé sans risque de brûler, et servir de base pour une poêlée de légumes par exemple mais aussi une multitude d’autres plats! Une fois qu’on l’a adopté, le ghee trouve facilement sa place partout en cuisine. La grossesse est souvent le moment où on le découvre et où on l’adopte, puis il accompagne le postnatal et devient compagnon indispensable de la cuisine et de toute la famille!

Lorsque je le prépare, je chante le Gayatri Mantra, je suis attentive à le charger de belles intentions, d’ondes positives, qui se répandront à volonté lors de sa consommation. Si vous souhaitez le faire vous-même, je vous recommande cette recette. Sinon, on en trouve en magasin bio en pot en verre, mais le prix n’est généralement pas très attractif! Par contre je vous déconseille vraiment celui qui est vendu en boîtes de conserve métallique dans les boutiques indiennes.

Pour en savoir (beaucoup) plus sur cet aliment formidable, vous pouvez également consulter cet article très complet.
Et pour des recettes et usages particuliers en prénatal et en postnatal, je vous invite à me contacter!

Massage, Post-natal, Ressources Confinement

Être massée après la naissance.

Cette semaine je vous propose des articles en lien avec la période postnatale.

Peut-être avez-vous été massée pendant votre grossesse. Que ce soit par votre partenaire, par vos enfants, par un ou une professionnelle, ou encore tout cela à la fois! Vous avez profité de ces moments, ils vous ont nourrie et régénérée, vous en gardez un souvenir doux et chaleureux. C’est formidable!

Maintenant que bébé est né, vous êtes sans doute, ainsi que vos proches, toute tournée vers ce bébé, ce nouveau membre de la famille, ce petit être si dépendant de vous. C’est bien normal. Pour autant ce n’est pas le moment de vous oublier totalement. On dit souvent que pour que le bébé aille bien il faut que sa maman aille bien. Ne le prenez pas comme une injonction à aller bien coûte que coûte mais plutôt comme une invitation à prendre soin de vous aussi. Cela signifie par exemple: avez-vous des repas suffisamment riches, nourrissants? Les prenez-vous dans le calme? Quelqu’un peut-il se libérer pour prendre bébé dans les bras pendant ce temps de repas? Mais aussi: dormez-vous bien? suffisamment? Avez-vous le temps d’aller aux toilettes quand le besoin se fait sentir?

En dehors de ces quelques besoins « de base » (manger-dormir-éliminer), d’autres choses peuvent vous soutenir et vous aider à récupérer des forces et à vous sentir bien, aimée, digne d’attention, à renouer le contact avec votre corps qui vient de modifier brutalement et avec lequel vous n’êtes peut-être pas encore très à l’aise. Le massage en fait partie. Comme tout contact, toucher, le massage soutien le moral, mais aussi le système immunitaire, la capacité de guérison du corps, délie certaines tensions, permet la détente profonde.

Là encore, si votre conjoint vous masse les pieds, ou les mains, la nuque et les épaules, pas forcément tout cela en même temps, quelques petites minutes grappillées par-ci, par-là, c’est déjà formidable. Si c’est l’un de vos aînés qui vient vous caresser les cheveux le matin au réveil, c’est également magique! L’ocytocine est au rendez-vous! La jeune maman donne énormément, à son bébé, à son partenaire, à ses autres enfants; mais dans cette période elle a besoin de recevoir aussi beaucoup d’amour, d’attention, de bienveillance.

Un massage par une personne formée peut apporter des choses complémentaires. Ce sera un massage plus long, qui concernera tout le corps et aidera à reprendre conscience et contact avec tout le corps. Il pourra dénouer certaines tensions, il soutiendra le processus de remise en place des organes dans la cavité abdominale. Il pourra également remettre du mouvement, là où l’énergie ou les fluides ont stagné. Il aidera à retrouver l’équilibre que l’accouchement a nécessairement modifié.

Photo de cottonbro sur Pexels.com


Je suis formée pour vous délivrer un tel massage, à votre domicile, en présence de votre bébé. Je vous invite à vous faire ce cadeau! Si le prix représente un frein, vous pouvez peut-être le suggérer en cadeau de naissance à la place (ou en complément ;-)) d’une bague ou d’un doudou pour bébé.

Post-natal, Ressources Confinement

Le mois d’or.

Cette semaine, les articles sont orientés vers le postnatal.

Le mois d’or, Bien vivre le premier mois après l’accouchement. Céline Chadelat et Marie Mahé-Poulain, Presses du Châtelet, 2019.

Qu’est-ce que le mois d’or ? C’est ce temps particulier, d’un mois, 6 semaines, 40 jours, après la naissance d’un bébé. Ce temps célébré, préservé dans de nombreuses traditions mais assez oublié en occident, bien que l’on redécouvre petit à petit son importance. C’est à cette période que s’attache ce livre.
Quelle importance revêt le premier mois qui suit l’accouchement pour la jeune mère et son bébé mais aussi le père et le reste de la famille ? Comment préserver ce temps, l’organiser au mieux pour en profiter ? Autant de questions et bien d’autres auxquelles les autrices apportent des éléments de réponses. Ce temps particulier, souvent méconnu, méritait bien un tel ouvrage, complet et regorgeant de références bibliographiques pour être mieux connu, compris et respecté. Temps précieux, riche et merveilleux mais aussi moment de grande vulnérabilité pouvant amener à des difficultés tout aussi grandes. Ce livre est un bel outil pour se préparer au mieux à son mois d’or ou soutenir une proche nouvelle maman.

Le livre a également son site web avec beaucoup de ressources.

Ce livre est disponible au prêt pour les mamans que j’accompagne.
J’ai suivi une formation spécifique pour le soutien en postnatal des parents, si vous souhaitez de l’aide pour « organiser » votre mois d’or ou tout simplement pour être la présence discrète et efficace, l’oreille attentive, les bras supplémentaires, je vous invite à me contacter pour mettre en évidence vos besoins et les réponses que je peux y apporter, ainsi que mettre en lumière les autres moyens pour vous d’être soutenue.

accouchement, Post-natal, Ressources Confinement

De l’importance de manger chaud.

Toute cette semaine, les articles sont orientés vers la période postnatale.

Après la naissance d’un bébé, le corps de la femme a des besoins spécifiques au niveau alimentaire. L’un de ces besoins est que la nourriture soit chaude et suffisamment cuite. Cela peut paraître un peu anecdotique ou superflu. Cela peut aussi vous sembler contraire à d’autres « principes » alimentaires comme l’importance des crudités, ou tout simplement un goût personnel que vous avez pour les crudités. Mais pourtant la chaleur de la nourriture est importante.

Photo de Foodie Factor sur Pexels.com

Nous savons tous que nous avons besoin de manger pour avoir de l’énergie. Mais nous oublions parfois que digérer notre nourriture nous demande aussi de l’énergie. Après une naissance, le corps a besoin d’énergie, ce n’est pas un scoop, il faut récupérer de la fatigue parfois accumulée pendant la grossesse, de l’effort intense de l’accouchement, le corps se « répare », cicatrise, produit du lait en quantité si la maman a choisi d’allaiter, et le sommeil est parfois encore insuffisant. Or la nourriture bien cuite et chaude est plus facile à digérer, elle demandera donc moins d’énergie au corps, sera plus facilement assimilée. Cela permettra à toutes les fonctions digestives de s’opérer sans effort et de s’adapter aux nouveaux changements (après plusieurs mois où tout le tube digestif était comprimé, pressé par l’utérus grandissant). Le corps a maintenant besoin d’une nourriture simple mais goûteuse, onctueuse, riche et réconfortante

Photo de Shiva Kumar sur Pexels.com

Les crudités sont plus difficiles à digérer, elles demandent plus d’énergie car plus d’efforts digestifs (même si ce ne sont pas des efforts conscients, ils coûtent bel et bien à l’énergie et au niveau de fatigue). Même pour les fruits, il est préférable de les consommer cuits à cette période. De plus, les aliments les plus simples seront bien entendu plus facile à digérer. L’Ayurveda (médecine traditionnelle indienne) recommande les aliments chauds, cuits, onctueux et gras (mais pas frits) pour aider le corps à se reconstituer et à produire le lait maternel. Ceci est vrai quelle que soit la saison. Il est intéressant de noter que notre alimentation quotidienne n’est pas toujours conforme à ces recommandations et si elle n’est pas modifiée en postnatal cela peut entraîner une fatigue supplémentaire qui est souvent attribuée à autre chose: bébé ne « fait pas ses nuits », l’allaitement est fatigant, les aînés sont trop demandeurs…

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Yoga: Chat-vache

Cette semaine, les articles seront plus axés sur la période postnatale, toutefois celui d’aujourd’hui est plus général.

Voici une posture de yoga bien connue: Chat-vache. Elle consiste, à 4 pattes, à étirer la colonne vertébrale, elle est donc très appréciée et bénéfique pendant la grossesse comme en postpartum et peut même soulager au début du travail entre deux contractions. Etant à 4 pattes, le poids du ventre ne se répartit pas de la même façon que lorsque vous êtes verticalisée, que ce soit assise ou debout.

Mettez vous à 4 pattes, les mains écartées de la largeur des épaules et les bras à 90° du sol; les genoux écartés de la largeur du bassin et à 90° du sol également. Le dos est plat dans un premier temps et la tête dans le prolongement du dos. Prenez quelques respirations ainsi et ressentez.
Puis inspirez profondément en levant la tête et en creusant le dos, en creusant par les omoplates qui se rapprochent pour éviter de forcer la cambrure au niveau des lombaires.
Expirez en rentrant la tête et en arrondissant le dos.
Sentez le bassin basculer à chaque mouvement, profitez-en pour bien étirer toute la colonne vertébrale. Recommencez le cycle quelques fois, en prenant le temps, au rythme de la respiration.

Chat-vache, guide audio.

Pendant la grossesse et le travail, sentez le poids du ventre qui participe à l’étirement, prenez garde à ne pas trop cambrer les lombaires mais à bien creuser entre les omoplates, sentez la place libérée pour la respiration.

En postnatal, essayez de resserrer les muscles du périnée à l’expiration et de bien rentrer le ventre toujours à l’expiration. Profitez pleinement de l’étirement de la colonne pour reposer et commencer à renforcer toute votre structure musculaire du tronc: muscles du dos, du périnée, abdominaux sans faire d’effort actif si ce n’est commencer à rentrer le nombril vers le dos à l’expiration. Prenez le temps de sentir se relâcher toutes les tensions dans le corps, liées à la fatigue, aux positions nouvelles prises avec le bébé aux bras, au lit ou au fauteuil, aux modifications liées simplement à l’espace laissé par le bébé dans votre corps, au poids de la poitrine si vous allaitez. Cela nécessite un peu de temps pour que votre corps « se réajuste », retrouve un équilibre, c’est tout à fait normal et cela peut aussi causer quelques tensions ou douleurs transitoires, cette posture peut aider à les soulager.