Massage, Post-natal, Ressources Confinement

Être massée après la naissance.

Cette semaine je vous propose des articles en lien avec la période postnatale.

Peut-être avez-vous été massée pendant votre grossesse. Que ce soit par votre partenaire, par vos enfants, par un ou une professionnelle, ou encore tout cela à la fois! Vous avez profité de ces moments, ils vous ont nourrie et régénérée, vous en gardez un souvenir doux et chaleureux. C’est formidable!

Maintenant que bébé est né, vous êtes sans doute, ainsi que vos proches, toute tournée vers ce bébé, ce nouveau membre de la famille, ce petit être si dépendant de vous. C’est bien normal. Pour autant ce n’est pas le moment de vous oublier totalement. On dit souvent que pour que le bébé aille bien il faut que sa maman aille bien. Ne le prenez pas comme une injonction à aller bien coûte que coûte mais plutôt comme une invitation à prendre soin de vous aussi. Cela signifie par exemple: avez-vous des repas suffisamment riches, nourrissants? Les prenez-vous dans le calme? Quelqu’un peut-il se libérer pour prendre bébé dans les bras pendant ce temps de repas? Mais aussi: dormez-vous bien? suffisamment? Avez-vous le temps d’aller aux toilettes quand le besoin se fait sentir?

En dehors de ces quelques besoins « de base » (manger-dormir-éliminer), d’autres choses peuvent vous soutenir et vous aider à récupérer des forces et à vous sentir bien, aimée, digne d’attention, à renouer le contact avec votre corps qui vient de modifier brutalement et avec lequel vous n’êtes peut-être pas encore très à l’aise. Le massage en fait partie. Comme tout contact, toucher, le massage soutien le moral, mais aussi le système immunitaire, la capacité de guérison du corps, délie certaines tensions, permet la détente profonde.

Là encore, si votre conjoint vous masse les pieds, ou les mains, la nuque et les épaules, pas forcément tout cela en même temps, quelques petites minutes grappillées par-ci, par-là, c’est déjà formidable. Si c’est l’un de vos aînés qui vient vous caresser les cheveux le matin au réveil, c’est également magique! L’ocytocine est au rendez-vous! La jeune maman donne énormément, à son bébé, à son partenaire, à ses autres enfants; mais dans cette période elle a besoin de recevoir aussi beaucoup d’amour, d’attention, de bienveillance.

Un massage par une personne formée peut apporter des choses complémentaires. Ce sera un massage plus long, qui concernera tout le corps et aidera à reprendre conscience et contact avec tout le corps. Il pourra dénouer certaines tensions, il soutiendra le processus de remise en place des organes dans la cavité abdominale. Il pourra également remettre du mouvement, là où l’énergie ou les fluides ont stagné. Il aidera à retrouver l’équilibre que l’accouchement a nécessairement modifié.

Photo de cottonbro sur Pexels.com


Je suis formée pour vous délivrer un tel massage, à votre domicile, en présence de votre bébé. Je vous invite à vous faire ce cadeau! Si le prix représente un frein, vous pouvez peut-être le suggérer en cadeau de naissance à la place (ou en complément ;-)) d’une bague ou d’un doudou pour bébé.

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Yoga: Chat-vache

Cette semaine, les articles seront plus axés sur la période postnatale, toutefois celui d’aujourd’hui est plus général.

Voici une posture de yoga bien connue: Chat-vache. Elle consiste, à 4 pattes, à étirer la colonne vertébrale, elle est donc très appréciée et bénéfique pendant la grossesse comme en postpartum et peut même soulager au début du travail entre deux contractions. Etant à 4 pattes, le poids du ventre ne se répartit pas de la même façon que lorsque vous êtes verticalisée, que ce soit assise ou debout.

Mettez vous à 4 pattes, les mains écartées de la largeur des épaules et les bras à 90° du sol; les genoux écartés de la largeur du bassin et à 90° du sol également. Le dos est plat dans un premier temps et la tête dans le prolongement du dos. Prenez quelques respirations ainsi et ressentez.
Puis inspirez profondément en levant la tête et en creusant le dos, en creusant par les omoplates qui se rapprochent pour éviter de forcer la cambrure au niveau des lombaires.
Expirez en rentrant la tête et en arrondissant le dos.
Sentez le bassin basculer à chaque mouvement, profitez-en pour bien étirer toute la colonne vertébrale. Recommencez le cycle quelques fois, en prenant le temps, au rythme de la respiration.

Chat-vache, guide audio.

Pendant la grossesse et le travail, sentez le poids du ventre qui participe à l’étirement, prenez garde à ne pas trop cambrer les lombaires mais à bien creuser entre les omoplates, sentez la place libérée pour la respiration.

En postnatal, essayez de resserrer les muscles du périnée à l’expiration et de bien rentrer le ventre toujours à l’expiration. Profitez pleinement de l’étirement de la colonne pour reposer et commencer à renforcer toute votre structure musculaire du tronc: muscles du dos, du périnée, abdominaux sans faire d’effort actif si ce n’est commencer à rentrer le nombril vers le dos à l’expiration. Prenez le temps de sentir se relâcher toutes les tensions dans le corps, liées à la fatigue, aux positions nouvelles prises avec le bébé aux bras, au lit ou au fauteuil, aux modifications liées simplement à l’espace laissé par le bébé dans votre corps, au poids de la poitrine si vous allaitez. Cela nécessite un peu de temps pour que votre corps « se réajuste », retrouve un équilibre, c’est tout à fait normal et cela peut aussi causer quelques tensions ou douleurs transitoires, cette posture peut aider à les soulager.

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Relaxation guidée.

Pour commencer cette semaine orientée vers le postnatal, une relaxation.

Aujourd’hui je vais vous guider dans une relaxation, tout simplement. Les bénéfices sont bien sûr la détente et le repos physique avec une vraie récupération d’énergie possible. Détailler chaque partie du corps et y apporter la détente en conscience permet de relâcher des tensions dont nous n’avons pas toujours conscience a priori, et que nous n’aurions pas relâchées sans cette attention particulière.

Allongez-vous sur le dos, sans coussin derrière la tête, avec un coussin sous les genoux si c’est plus confortable (en fin de grossesse en particulier), les jambes légèrement écartées, les bras légèrement écartés du corps, paumes des mains vers le ciel, et couvrez-vous pour ne pas avoir froid. Lorsque le corps se détend, la température a tendance à baisser.

Si la grossesse vous rend la position allongée sur le dos inconfortable, vous pouvez vous allonger sur le côté, un coussin sous la tête si c’est nécessaire et un autre sous le genou replié de la jambe qui n’est pas en contact avec le sol.

Puis laissez-vous guider par ma voix pour plonger dans la détente. La fin de la relaxation est signalée, profitez du temps de silence pour vous détendre encore plus.

Relaxation guidée.

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Être massée par son conjoint.

J’ai parlé la semaine dernière du massage, de manière générale. Aujourd’hui je vais m’attarder sur les particularités du massage prodigué par le conjoint.

Photo de Barna David sur Pexels.com

Le massage que donne une personne à sa compagne, en particulier pendant la grossesse, est différent de celui qui sera donné par un.e professionnel.le.
Ce n’est pas qu’il est meilleur ou moins bon. Il est différent.
Plus intuitif, plus ciblé sur une partie du corps bien souvent, plus chargé émotionnellement et affectivement aussi. Pour le futur parent qui ne vit pas la grossesse, masser sa compagne c’est honorer ce corps qui change, qui se métamorphose pour accueillir la vie. C’est l’apprivoiser aussi parfois. C’est un acte d’amour, un cadeau, qui peut d’ailleurs être fait réciproquement: même sans être enceinte il est agréable être d’massé par sa partenaire! Et puis c’est un premier contact avec le bébé qui grandit, qui prend de plus en plus de place.
Le moment du massage, s’il est effectué assez régulièrement, peut aussi être un moment privilégié pour discuter de la grossesse, de l’arrivée prochaine du bébé, y penser ensemble, échanger, choisir un prénom…! Tandis que pour certains couples, ce moment sera plutôt un moment silencieux, avec un peu de musique pourquoi pas, mais pas pour discuter ou réfléchir, juste profiter de l’instant et laisser le mental au repos. Chacun y mettra ce qu’il souhaite, et les choses varieront sans doute d’une fois à l’autre. Tout est possible tant que cela reste pour les deux futurs parents un moment agréable, de plaisir partagé.

Au début du travail, un massage du conjoint est tout à fait propice à aider la maman à se mettre dans sa bulle. A glisser dans cet état particulier, un peu cotonneux, où son corps va prendre les rennes, abandonnant le mental pour l’immerger toute entière dans l’accouchement. Car le contact physique doux et enveloppant, la détente qui en résulte, entraînent chez la future maman une production d’ocytocine, cette hormone merveilleuse et irremplaçable pour l’accouchement mais aussi pour les liens d’amour, le bien-être, et plus tard l’allaitement.

Et le conjoint qui masse va lui aussi bénéficier des hormones bienfaisantes du massage. Il peut lui aussi se détendre et prendre confiance dans son rôle auprès de sa femme et de son bébé. C’est aussi un moyen de se sentir utile, alors que bien des futurs papas témoignent avoir ressenti de l’impuissance et un sentiment d’inutilité au moment de la naissance. La seule chose dont doit se rappeler le conjoint qui propose fin massage pendant le travail est de ne pas insister si la femme n’en veut pas/plus. Arrive un moment dans la mise au monde où la femme a besoin de se couper réellement de toutes les sollicitations extérieures aussi bienveillantes soient-elles, cela ne dure pas si longtemps, mais cela doit être respecté.

Et après la naissance? Continuer à profiter de petits moments de massage en couple si vous y parvenez, sans pression si ce n’est pas le cas, juste pour le plaisir, même cinq minutes pendant une tétée! Et puis, sans doute, vous prendrez plaisir à masser bébé aussi!

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Posture: califourchon sur une chaise.

Toute cette semaine, les articles se tournent de façon privilégiée vers l’accouchement et le travail.

Voici une posture simplissime que j’ai choisi de vous présenter. Elle a l’avantage de n’avoir pas besoin d’être pratiquée pour elle-même, vous pouvez la prendre pour manger, travailler sur ordinateur, regarder la télévision… ou juste être assise! Il est possible que spontanément vous l’ayez d’ailleurs déjà adoptée.

Il s’agit simplement de vous asseoir sur une chaise, à l’envers! Vous serez donc face au dossier sur lequel vous pourrez vous appuyer, une jambe de chaque côté. En vous installant je vous invite à prendre quelques grandes respirations et à étirer volontairement toute la colonne vertébrale. Le fait d’être légèrement penchée en avant modifie la répartition du poids du ventre et permet de relâcher certains points très sollicités en posture debout ou assise sur une chaise dos droit.

Cette posture aide à soulager le dos, en le libérant du poids du ventre, elle permet au dos de s’étirer et de relâcher certaines tensions. Elle ouvre les hanches. L’approche Spinning Babies® nous apprend également qu’elle aide le bébé à bien se positionner dans l’utérus, de façon à être dans la meilleure configuration pour sa naissance. Le fait de se relâcher vers l’avant peut faire de la place au bébé pour se mettre tête en bas si ce n’est pas encore le cas, et l’apesanteur va l’aider à tourner son dos vers la gauche, ou au moins ne pas garder son dos contre celui de sa maman, ce qui rend souvent le travail plus douloureux et plus long.
Même si bébé est bien placé, s’asseoir ainsi procure souvent un meilleur confort que d’être assise « normalement » sur une chaise. Mais comme d’habitude je vous laisse tester et ressentir dans votre propre corps.

Si vous souhaitez plus de conseils sur les postures du quotidien, je vous invite à me contacter!

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La respiration yogique complète.

Cette semaine je vous propose des ressources particulièrement utiles pour l’accouchement.

Je vais vous parler aujourd’hui de la respiration yogique complète. C’est une respiration profonde, où vous maximiserez votre capacité respiratoire. Ce n’est pas le rythme ou l’intensité respiratoire que vous allez adopter pour la vie quotidienne, mais prendre quelques moments pour la pratiquer est très intéressant.

Photo de Engin Akyurt sur Pexels.com

Tout d’abord je vais vous guider pour prendre conscience de votre respiration spontanée, puis je vous guiderai dans la respiration yogique complète. Il sera utile de chercher à la pratiquer quelques fois lorsque tout va bien, comme un exercice, afin de pouvoir vous en servir lors de moments stressants (la peur bloque la respiration) et pendant le travail, car la douleur peut elle aussi bloquer votre respiration. Or, c’est un cercle vicieux: moins vous respirez, plus vous ressentez la douleur, et plus vous ressentez la douleur moins vous respirez. Apporter de la conscience sur ces moments permet de se reconnecter à sa respiration et d’en faire une alliée. Le cercle devient alors vertueux!

Respiration Yogique Complète.
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Un câlin à soi-même.

Qu’y a-t-il de plus réconfortant qu’un câlin, une étreinte? Se sentir en confiance, soutenu, accepté, se détendre progressivement. Or les temps sont durs pour les câlins, pour les contacts physiques hormis avec un cercle de plus en plus restreint. Nous avons pourtant besoin de ces moments où tout notre être se relâche, dépose les armes, en quelque sorte.

Photo de August de Richelieu sur Pexels.com

Je vous propose aujourd’hui de vous faire un câlin à vous-même. C’est peut-être un peu étrange, et ce ne sera pas aussi bienfaisant qu’une vraie étreinte mais disons que cela peut « dépanner » à certains moments. Et puis se témoigner de l’amour, de la bienveillance, de l’acceptation inconditionnelle à soi-même, c’est important aussi. Et ce n’est pas nécessairement dans nos habitudes.

Pour ce qui est des câlins réels, avec des personnes qui ne sont pas de notre foyer (au sens épidémique du terme), j’avais lu une information utile après le premier confinement. J’ai perdu la source exacte, j’en suis désolée, mais une médecin expliquait que nous pouvions faire un câlin en ayant très peu de risque d’être contaminants si les deux personnes impliquées portaient un masque, s’étaient lavé les mains, tournaient la tête à l’opposé l’une de l’autre et étaient en extérieur. Cela m’avait paru bien contraignant à l’époque. Aujourd’hui je me dis qu’à tout prendre, c’est mieux que rien. Que cela peut nous autoriser à étreindre certaines personnes fragiles de notre entourage sans craindre de leur causer des soucis de santé. Alors je vous laisse avec ces quelques informations, si vous avez une grand-mère qui, comme vous, a grand besoin d’être serrée dans des bras.

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Se protéger du stress.

Loin de moi l’idée de vous assener une injonction à ne pas stresser pour ne pas stresser votre bébé.
Lorsque nous sommes enceintes, notre vie ne s’arrête pas, et donc des émotions continuent de nous traverser quotidiennement, c’est normal. Il est important de ne pas chercher à les réprimer, mais plutôt de les laisser nous traverser et ainsi s’évacuer (j’ai bien conscience que c’est parfois plus facile à dire qu’à faire). Il peut également être intéressant, lorsque ces émotions sont très fortes, ou difficiles à évacuer pour quelque raison que ce soit, d’en parler avec son bébé pour lui expliquer que cet état que nous traversons n’est pas causé par lui. Car il est vrai que le bébé, dans l’utérus de sa maman, perçoit ses états émotionnels. Bien que nous en sachions de plus en plus sur les perceptions in utéro, nous n’en sommes encore qu’aux balbutiements, et il n’est pas possible (ni souhaitable d’ailleurs, à mon avis) de prévoir quelles conséquences exactes sur le bébé ont les émotions de sa maman. Que ce soit immédiatement, à moyen terme ou à plus long terme d’ailleurs.

Le stress est une réaction physiologique d’inconfort qui peut avoir de multiples causes et qui génère des sécrétions hormonales particulières. Si un stress dure dans le temps, les sécrétions hormonales vont perdurer elles aussi et leurs effets peuvent être plus importants et délétères sur le bébé comme sur la maman. Il est donc utile de chercher à s’en protéger. Or, nous ne pouvons pas empêcher certains évènements extérieurs de se produire, mais nous pouvons décider quelle place nous leur laissons prendre dans notre vie. Certains éléments de l’actualité peuvent être une source de stress pour vous aujourd’hui, mais aussi peut-être certains évènements plus personnels.

Comment faire alors pour se protéger, soi et son bébé? Comment réussir à prendre le recul suffisant pour ne pas se sentir assaillie par les angoisses des autres et les siennes propres?
Certaines choses sont assez simples finalement.

Tout d’abord, éviter les chaînes d’information en continu, d’une part elles ne donnent pas souvent de bonnes nouvelles et d’autre part elles répètent les mêmes choses en boucle, ce qui fait que notre cerveau peut avoir tendance à compter chaque élément à chaque fois qu’on le lui présente, même si cela fait trois fois que c’est le même. Pour se tenir informée malgré tout de l’actualité et ne pas « se couper du monde », la presse écrite est une bonne option: vous choisissez ce que vous lisez ou pas, il y a moins d’images et donc potentiellement moins de violence véhiculée par elles, à l’écrit on ressent beaucoup moins, voire pas, le stress du journaliste. De nombreux journaux proposent des formules d’abonnement web si vous ne souhaitez pas acquérir le journal papier, et le site Brief.me propose un résumé quotidien concis de l’actualité sans pub. (Je ne suis pas rémunérée pour parler d’eux mais moi-même abonnée je trouve que c’est un bon moyen d’être informée sans être noyée sous une avalanche de répétitions de mauvaises nouvelles)

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Ensuite, s’entourer de personnes positives et lumineuses, des gens heureux, souriants, soutenants. La bonne humeur et la joie de vivre sont contagieuses! Mais l’inverse est vrai aussi, et quelquefois discuter avec telle ou telle personne de notre entourage peut nous plomber le moral. Il est donc bon de se demander ce que telle ou telle autre personne de notre entourage nous apporte ou nous enlève en termes d’énergie et de joie de vivre.

Ne pas se charger du poids des difficultés des autres. Savoir leur « rendre » en quelque sorte leur histoire. Par exemple, un grand classique lorsque l’on est enceinte: la personne qui vous raconte son histoire d’accouchement terrible… OK, c’est son histoire à elle, et il est triste qu’après plusieurs années le plus souvent, elle garde encore les traces si vives de ses souffrances de l’époque, mais cela ne présage en rien de votre histoire à vous (y compris si c’est votre maman ou votre soeur qui parle). Ce n’est pas à vous de vous charger de son histoire, ni de l’écouter se répandre trop longuement. Je vous invite à faire dévier la conversation vers un autre sujet si cela se produit, avec bienveillance, avec humour pourquoi pas.

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Faire des choses qui vous plaisent et vous font du bien. Pas de liste exhaustive bien sûr puisque c’est très personnel: le tricot peut être très relaxant pour l’une et source de stress pour une autre, de même que la cuisine, le sport, le jardinage…! Lorsque vous faites ce que vous aimez, votre cerveau produit des hormones anti-stress, magique non? Alors chantez, dansez, regardez votre série télé préférée, lisez, préparez la layette de bébé… Ce que vous voulez du moment que vous aimez cela (et que cela n’est pas manifestement dangereux bien sûr, je ne suis pas en train de vous conseiller un saut en parachute à 7 mois de grossesse, même si dans l’absolu vous adorez ça!).

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Méditer. Quel que soit le type de pratique méditative, elle a un effet réducteur du stress si elle est pratiquée régulièrement. Il existe aussi des méditations spécifiques enseignées en yoga kundalini pour se protéger du stress ou gagner en confiance en soi.

Photo de Anna Shvets sur Pexels.com

Enfin, un mot nécessaire sur les contacts physiques. Alors que nous sommes assaillis de mises en garde et d’injonctions à la « distanciation », il ne faut pas oublier, malgré tout que les êtres humains ne peuvent vivre sans contacts physiques avec les autres. Les câlins, les caresses, les étreintes, les massages, nous sont indispensables. Ce n’est pas une question anodine, c’est véritablement un enjeu de vie ou de mort. Lors du contact physique chaleureux, notre cerveau secrète à nouveau des hormones anti-stress. Alors n’oublions pas leur importance malgré les temps qui courent.