Qu’y a-t-il de plus réconfortant qu’un câlin, une étreinte? Se sentir en confiance, soutenu, accepté, se détendre progressivement. Or les temps sont durs pour les câlins, pour les contacts physiques hormis avec un cercle de plus en plus restreint. Nous avons pourtant besoin de ces moments où tout notre être se relâche, dépose les armes, en quelque sorte.

Je vous propose aujourd’hui de vous faire un câlin à vous-même. C’est peut-être un peu étrange, et ce ne sera pas aussi bienfaisant qu’une vraie étreinte mais disons que cela peut « dépanner » à certains moments. Et puis se témoigner de l’amour, de la bienveillance, de l’acceptation inconditionnelle à soi-même, c’est important aussi. Et ce n’est pas nécessairement dans nos habitudes.
Pour ce qui est des câlins réels, avec des personnes qui ne sont pas de notre foyer (au sens épidémique du terme), j’avais lu une information utile après le premier confinement. J’ai perdu la source exacte, j’en suis désolée, mais une médecin expliquait que nous pouvions faire un câlin en ayant très peu de risque d’être contaminants si les deux personnes impliquées portaient un masque, s’étaient lavé les mains, tournaient la tête à l’opposé l’une de l’autre et étaient en extérieur. Cela m’avait paru bien contraignant à l’époque. Aujourd’hui je me dis qu’à tout prendre, c’est mieux que rien. Que cela peut nous autoriser à étreindre certaines personnes fragiles de notre entourage sans craindre de leur causer des soucis de santé. Alors je vous laisse avec ces quelques informations, si vous avez une grand-mère qui, comme vous, a grand besoin d’être serrée dans des bras.