grossesse, Post-natal, Ressources Confinement

Le Ghee.

Ghee est un mot sanskrit qui désigne le beurre clarifié, qualifié également d' »or liquide » ou « or de l’Ayurveda ». Il s’agit de beurre débarrassé du lactose (protéine), de l’eau et de la caséine (sucre): de la matière grasse à l’état pur, beaucoup plus digeste que le beurre et ultra-longue conservation.

Ghee fait maison!

En Inde le ghee est très couramment utilisé en cuisine, en pâtisserie, mais aussi pour les prières (Puja) ou encore sur la peau (dans les massages des pieds au bol Kansu par exemple). Il apaise les inflammations internes (digestives, articulaires) et externes (peau sauf les coups de soleil). Le ghee harmonise et aide le corps à retrouver son équilibre. Il est considéré comme rasayana, un aliment qui augmente la force vitale ou prana (voir aussi mon article sur l’alimentation pranique)

En cuisine, le ghee peut être ajouté tel quel sur un plat chaud (de lentilles par exemple), il va alors ajouter de la gourmandise et une matière grasse, indispensable au métabolisme, à la construction du cerveau humain, à la production de lait maternel. Il est donc très indiqué pendant la grossesse et en postnatal. Il peut aussi être chauffé sans risque de brûler, et servir de base pour une poêlée de légumes par exemple mais aussi une multitude d’autres plats! Une fois qu’on l’a adopté, le ghee trouve facilement sa place partout en cuisine. La grossesse est souvent le moment où on le découvre et où on l’adopte, puis il accompagne le postnatal et devient compagnon indispensable de la cuisine et de toute la famille!

Lorsque je le prépare, je chante le Gayatri Mantra, je suis attentive à le charger de belles intentions, d’ondes positives, qui se répandront à volonté lors de sa consommation. Si vous souhaitez le faire vous-même, je vous recommande cette recette. Sinon, on en trouve en magasin bio en pot en verre, mais le prix n’est généralement pas très attractif! Par contre je vous déconseille vraiment celui qui est vendu en boîtes de conserve métallique dans les boutiques indiennes.

Pour en savoir (beaucoup) plus sur cet aliment formidable, vous pouvez également consulter cet article très complet.
Et pour des recettes et usages particuliers en prénatal et en postnatal, je vous invite à me contacter!

accouchement, Post-natal, Ressources Confinement

De l’importance de manger chaud.

Toute cette semaine, les articles sont orientés vers la période postnatale.

Après la naissance d’un bébé, le corps de la femme a des besoins spécifiques au niveau alimentaire. L’un de ces besoins est que la nourriture soit chaude et suffisamment cuite. Cela peut paraître un peu anecdotique ou superflu. Cela peut aussi vous sembler contraire à d’autres « principes » alimentaires comme l’importance des crudités, ou tout simplement un goût personnel que vous avez pour les crudités. Mais pourtant la chaleur de la nourriture est importante.

Photo de Foodie Factor sur Pexels.com

Nous savons tous que nous avons besoin de manger pour avoir de l’énergie. Mais nous oublions parfois que digérer notre nourriture nous demande aussi de l’énergie. Après une naissance, le corps a besoin d’énergie, ce n’est pas un scoop, il faut récupérer de la fatigue parfois accumulée pendant la grossesse, de l’effort intense de l’accouchement, le corps se « répare », cicatrise, produit du lait en quantité si la maman a choisi d’allaiter, et le sommeil est parfois encore insuffisant. Or la nourriture bien cuite et chaude est plus facile à digérer, elle demandera donc moins d’énergie au corps, sera plus facilement assimilée. Cela permettra à toutes les fonctions digestives de s’opérer sans effort et de s’adapter aux nouveaux changements (après plusieurs mois où tout le tube digestif était comprimé, pressé par l’utérus grandissant). Le corps a maintenant besoin d’une nourriture simple mais goûteuse, onctueuse, riche et réconfortante

Photo de Shiva Kumar sur Pexels.com

Les crudités sont plus difficiles à digérer, elles demandent plus d’énergie car plus d’efforts digestifs (même si ce ne sont pas des efforts conscients, ils coûtent bel et bien à l’énergie et au niveau de fatigue). Même pour les fruits, il est préférable de les consommer cuits à cette période. De plus, les aliments les plus simples seront bien entendu plus facile à digérer. L’Ayurveda (médecine traditionnelle indienne) recommande les aliments chauds, cuits, onctueux et gras (mais pas frits) pour aider le corps à se reconstituer et à produire le lait maternel. Ceci est vrai quelle que soit la saison. Il est intéressant de noter que notre alimentation quotidienne n’est pas toujours conforme à ces recommandations et si elle n’est pas modifiée en postnatal cela peut entraîner une fatigue supplémentaire qui est souvent attribuée à autre chose: bébé ne « fait pas ses nuits », l’allaitement est fatigant, les aînés sont trop demandeurs…

grossesse, Post-natal, Ressources Confinement

L’alimentation Pranique.

On trouve beaucoup de livres, articles etc… traitant de l’alimentation en général et de l’alimentation pendant la grossesse en particulier. Les conseils donnés sont divers et variés, se contredisent parfois et sont également assez souvent très théoriques et difficiles à mettre en place concrètement ou tout simplement à « traduire » en alimentation concrète. Ici je ne vais pas parler de calories, d’apports recommandés ou autres, je vais m’attacher à un aspect qui est plus rare dans les conseils alimentaires et nutritionnels.

Le « Prana » est un terme sanskrit (langue ancienne de l’Inde) qui désigne l’énergie vitale. Ce concept est fréquemment abordé en yoga et en ayurveda (médecine traditionnelle indienne) mais assez peu en occident. Le prana est présent dans l’air que nous inspirons par exemple, mais aussi dans les aliments que nous ingérons. Le problème est que certains aliments sont très riches en prana et d’autres très pauvres. Pendant la grossesse tout particulièrement mais également en pré-conception et en postnatal, et même pour chacun de nous quotidiennement, une alimentation pratique est pourtant extrêmement bénéfique. Elle est plus facilement digérée, elle aide à nous sentir plein d’énergie sans être agités, elle calme le mental, elle nourrit sans alourdir.

Photo de Ella Olsson sur Pexels.com

Alors où se trouve le prana dans notre alimentation?
Dans les fruits et légumes frais et de saison essentiellement! Vous voyez cette salade juste cueillie dans le jardin et mangée dans l’heure qui suit? C’est du « Top-Prana » (que les puristes me pardonnent l’expression!). Au contraire une salade de l’agriculture intensive, lavée industriellement et emballée sous vide pour se garder plusieurs jours « intacte » en bas du frigo: elles ont peut-être sensiblement la même quantité de minéraux et autres nutriments mais pourtant leurs qualités sont très différentes tant au niveau de leur capacité à être digérée facilement qu’au niveau énergétique.
Les fruits et légumes, de préférence bio, locaux et de saison sont donc des éléments à ne pas négliger. De préférence une alimentation plutôt tournée vers le végétal, avec des céréales et des légumineuses, des oléagineux. Plus les aliments sont simples et plus ils ont de chance de conserver leur prana.
Du côté des choses à éviter: surgelés, plats préparés, conserves, aliments très sucrés comme les bonbons, les sodas, viennoiseries; mais aussi les fruits et légumes trop mûrs (ou trop verts), les restes de plus de 24 heures (le prana est volatil).
Sachez également que pour préserver le prana et « enrichir » vos repas, il est bon de cuisiner calmement, sans stress, en ayant des pensées positives. Ne dit-on pas des meilleurs mets qu’ils sont simples mais cuisinés avec amour?

Selon que votre alimentation actuelle soit déjà très riche en prana ou pas, vous aurez peut-être l’impression que tout cela demande beaucoup d’adaptations et de complications. Vous pouvez peut-être vous donner un objectif de un repas par semaine où vous mettez l’accent sur ce que je viens de décrire. Vous vous apercevrez peut-être que ce n’est finalement pas si difficile, et/ou que vous pouvez y trouver un plaisir gustatif que vous n’auriez pas imaginé. Petit à petit ces habitudes se feront peut-être une place plus importante dans votre alimentation. Je sais par expérience que faire évoluer ses habitudes alimentaires prend du temps, se fait souvent en va-et-vient avec des « progrès » et des « régressions ». Soyez comme toujours douce avec vous-même (et vos proches s’ils vous semblent un frein aux changements). Prenez le temps de ressentir les bienfaits de l’alimentation pranique pour vous-même, ses effets sur votre humeur, votre énergie, votre digestion. De même vous percevrez peut-être plus nettement les effets d’une alimentation dépourvue de prana sur tous ces plans.

Pour plus de détails, de conseils, des échanges à ce sujet, je vous invite à prendre contact avec moi afin que nous puissions adapter à votre situation des idées de recettes, des modifications simples et progressives de vos habitudes alimentaires.

Bon appétit!