accouchement, grossesse, Ma vie de doula, Post-natal

Votre soutien en postnatal.

J’ai effectué récemment une formation spécifique au soutien postnatal. Au cours de cette transmission, nous avons pu revoir et redire toute l’importance de ces premiers moments où le couple devient parents, que ce soit la première fois ou bien plus. Nous avons également refait un tour de nos champs d’action et de soutien en tant que doula: soins du corps à la maman (serrage du bassin, différents types de massages…), cuisine et caractéristiques d’une alimentation adaptée à cette période si particulière, soutien à l’allaitement, soutien émotionnel, gestion de la logistique de la maison si besoin ou aide pour préparer le soutien par d’autres membres de l’entourage…

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Les couples qui attendent leur premier enfant ont souvent l’intention de se débrouiller à eux deux. La société n’étant pas très ouverte à parler des difficultés qui peuvent être rencontrées par les jeunes couples isolés, ou pas d’ailleurs, mais seuls à devoir prendre en charge toute la maison en plus de la récupération physique de la jeune mère et du passage au statut de parents, et de la période nécessaire à faire connaissance avec son bébé, à l’admirer, le respirer…
Il est normal d’avoir besoin d’aide et il devrait être normal d’en recevoir. Ne pas avoir à cuisiner ni à réfléchir à ce qu’on va cuisiner ne devrait pas être un luxe lors des semaines qui suivent la naissance d’un bébé. Ne pas s’apercevoir de la montagne de linge que génère un si petit bébé, devrait être normal car d’autres s’occupent de cela le temps que mes parents s’occupent « juste » du bébé et d’eux-mêmes.

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Un des freins peut être l’aspect financier: si on paie une doula pour venir passer plusieurs heures à faire « tout cela » une à plusieurs fois par semaine, on peut avoir peur du budget qu’il va falloir y consacrer. Mais d’une part la doula n’est pas forcément la seule qui peut aider, d’autre part, le coût est vraiment à remettre en lien avec tous les bénéfices que va en tirer la famille et chacun de ses membres.
A la suite de ma formation, j’ai à réaliser un certain nombre d’heures de façon bénévole. Pour que cela soit malgré tout juste pour moi, je propose qu’une heure sur trois soit rémunérée en CESU. Cela peut vraiment être une magnifique opportunité pour une ou deux familles qui auraient peu de moyens d’être malgré tout soutenues. Je vous invite donc à me contacter ou à faire passer l’information à une famille en attente toute proche d’un bébé. C’est vraiment le seul critère: une famille qui s’apprête à accueillir un bébé. Le nombre d’heures et le type d’aide s’adaptent aux autres sources de soutien et aux besoins de la famille, mais l’aide est toujours nécessaire et bienvenue.

Un autre frein peut être d’avoir la présence chez soi d’une personne tierce, à une période de grande vulnérabilité. En tant que doula, ma mission et mon travail est d’être efficace et discrète. On doit voir le fruit de mon travail mais pas moi en quelque sorte. Par exemple: un repas chaud est prêt et servi à la maman, mais elle ne retrouve pas une montagne de vaisselle sale ensuite et n’a pas été dérangée pendant qu’elle se reposait avec bébé pour savoir ce qu’elle voulait manger ni où se trouve l’épluche légumes!

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Je souhaite à toutes les jeunes mères de recevoir l’aide et la chaleur dont elles ont besoin.