grossesse, Ma vie de doula, Massage, Post-natal

Salon de la parentalité

Je serai l’une des 32 exposants du salon de la parentalité à Saint Coulomb samedi prochain: le 13 Novembre, entre 10h et 17h30.

Venez rencontrer professionnels et associations en lien avec la parentalité et l’enfance oeuvrant dans la région de Saint Malo!

Lieu: Salle de la Timonerie (Le Phare) à Saint Coulomb.
Date:13 Novembre 2021
Horaires: 10h à 17h30
Tarif: 3€/famille

grossesse, Ma vie de doula, Post-natal

Semaine Nationale du Réseau Né-Sens

Le Réseau Né-Sens est une association de professionnels de la périnatalité, fondée par des Yoga Doulas mais ouverte à tous les professionnels ayant à coeur de remettre les futurs parents au centre de leur préparation à la naissance et à la parentalité, qui oeuvrent pour une vision consciente de la naissance. Chaque année l’association fédère une semaine d’évènements, organisés par des adhérents locaux. Cette année a été une année de grands remaniements à l’association, de nouveaux membres ont rejoint le mouvement et beaucoup de propositions sont faites dans plusieurs régions de France. De plus, Covid oblige, beaucoup d’événements sont proposés en ligne, ce qui a l’avantage que d’où que vous soyez vous pourrez assister aux évènements qui vous intéressent.

Le Thème de la Semaine: La période postnatale, 40 jours en or ici et dans le Monde.

A Saint Malo.
En tant qu’adhérente, je propose plusieurs moments au cours de la semaine. Deux sont en ligne: un cours de Yoga Postnatal le mardi 9 Mars de 11h à 12h30 et une conférence suivie d’échanges le jeudi 11 Mars à 11h: Préparer son postnatal, pourquoi et comment?
Mais j’invite également les mamans et leurs bébés, jeunes enfants, à venir à une balade au Parc de La Briantais le lundi 8 Mars à 10h. Que les bébés soient en écharpe, porte-bébé, poussette, que le papa soit présent ou pas, elles pourront profiter d’un temps au grand air pour marcher un peu, faire quelques exercices très simples pour s’étirer, se détendre, relâcher les tensions, mais aussi partager sur comment elles se sentent, discuter avec des adultes (quiconque a passé du temps avec des petits enfants sait à quel point cela peut manquer parfois, d’autant plus en ces temps de restrictions sociales liées au covid).
Tous ces évènements sont gratuits, sur donation pour l’associations réseau Né-Sens.
Pour vous y inscrire, il suffit de cliquer sur ce lien! L’inscription est nécessaire pour les évènements en ligne afin de recevoir les liens de connexion, et souhaitée pour la balade (ainsi je peux vous attendre si vous avez quelques minutes de « retard »).

Dans le reste de la France.
Vous pouvez retrouver tout le programme de la semaine et choisir les évènements en ligne qui vous intéressent ici. Et j’attire en particulier votre attention sur la journée de clôture le Dimanche 14 Mars, qui sera une journée très riche, où des intervenants de tous les continents vont partager certaines des traditions qui entourent la période postnatale.

J’espère vous voir à la promenade du 8 Mars (notez qu’il y a aussi une balade prénatale le même jour à 15h) et peut-être en ligne. Je vous souhaite en tous cas de vous saisir de toutes ces belles opportunités et de vous régaler!

grossesse, Ressources Confinement

Les balades

Je propose désormais des balades prénatales. Mais qu’est-ce que c’est que ça?

On connaît les bienfaits de la marche et du contact avec la nature, des activités en extérieur. Mais on a parfois du mal à se motiver pour sortir pour une promenade seule. De plus, les occasions de rencontrer d’autres futures mamans sont rares en ce moment puisque toutes les activités et rassemblements en intérieur sont proscrits, ou que les lieux qui les permettent sont fermés.

Je vous propose donc une formule simple: se retrouver à plusieurs dans un endroit agréable, pour marcher, pratiquer quelques exercices simples d’étirement et de respiration, échanger avec d’autres futures mamans à propos de la grossesse. Le lieu des balades changera pour profiter de différents espaces. Votre conjoint est le bienvenu s’il souhaite profiter également de la promenade!
J’en ai programmé une par mois le lundi après-midi, pour le moment, mais si elles rencontrent du succès ou s’il y a des demandes pour d’autres dates je pourrai en programmer d’autres.

Pour la première, rendez-vous à 15h, aujourd’hui lundi 8 Février, à l’entrée de l’aire du Nicet.

Tarifs: Balade découverte 5€
Tarif normal 8€
Tarif couple 10€
Inscriptions ici.

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Célébrer le 120ème jour de grossesse.

Célébrer le 120ème jour de grossesse est une tradition qui vient d’Inde et n’est que peu connue et répandue en Europe. Il s’agit de faire cercle autour de la future maman, de l’entourer et de l’assurer du soutien de ses proches, de sa communauté de vie.

C’est un rituel, qui marque donc un passage. 120 jours de grossesse équivalent à quatre mois, c’est dans la tradition indienne le moment où l’âme de l’enfant à naître s’incarne véritablement dans le corps du foetus. C’est le moment où la grossesse commence généralement à être rendue « publique » où elle est « dite » aux cercles un peu moins proches que dans les tous débuts, où elle commence à se voir aussi. Poser un rituel à ce moment de la grossesse peut aider le couple à ressentir le soutien et la force de leurs proches, dans une société ou les choses sont beaucoup vécues en privé (et paradoxalement assez « montrées » sur les réseaux sociaux et autres mais sans implication en retour).

Pour les 120 jours de grossesse, c’est bien la future maman qui est fêtée, célébrée, honorée, pas encore le bébé. Bien sûr il est présent et à l’esprit et au coeur de chacun mais c’est la future maman qui est au centre. Elle qui porte et qui nourrit la vie. Elle qui a besoin de sentir l’amour, le soutien et la bienveillance de ses proches. C’est un rituel qui est donc, dans l’intention, un peu différent du blessing way, un peu plus connu de nos jours.

On peut imaginer une fête rassemblant les proches de la future maman, qu’elle aura choisis et invités. Comme elle est au centre des attentions et de la célébration, l’organisation ne doit pas reposer sur ses épaules, l’idéal est donc qu’une amie, soeur, doula… s’occupe de l’organisation après avoir recueillis les souhaits de la future maman. De petits cadeaux, symboliques, peuvent lui être offerts (un exemple assez classique est la perle que chaque invité offre avec une intention et qui formera un collier ou bracelet avec celles des autres invités), des douceurs seront partagées, des mots dit ou écrits, de la musique peut être jouée, chantée, écoutée. Les mains et/ou pieds de la maman peuvent être massés…

Si les proches vivent trop loin pour se déplacer (ou que la situation sanitaire ou autre les en empêche), le couple de futurs parents peut prendre un moment pour eux, pour se relier à ce bébé qui s’incarne, formuler des souhaits, des voeux sincères. Leurs proches peuvent aussi, de chez eux avoir un moment particulier de pensée pour ce couple qui va accueillir un bébé dans quelques mois, peut-être déjà réfléchir à comment être un soutien, une aide pour eux après la naissance.

Chaque occasion de célébrer la vie qui arrive doit être saisie!
Aimons, célébrons, créons les rituels qui nous ressemblent. Leur souvenir peut être une aide précieuse quand les moments sont plus difficiles. Invitons la joie dans nos vies, et répandons-là en particulier autour des femmes enceintes!

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Lecture inspirante: Intimes naissances.

Intimes naissances, Choisir d’accoucher à la maison, sous la direction de Cécile et Juliette Collonge éditions La Plage, 2008.

Il ne s’agit pas d’un livre théorique ou même pratique sur l’accouchement à domicile, il ne s’agit pas d’un plaidoyer pour l’accouchement à domicile, il ne s’agit pas de convaincre que l’accouchement à domicile serait « meilleur » que l’accouchement ailleurs…

Il s’agit avant tout d’un recueil de récits de naissances à la maison.
Il s’agit de récits doux, pleins d’amour, bienveillants, de naissances simples.
Il s’agit aussi de décrire les réticences des uns et des autres, les blocages, les peurs… et comment ils ont parfois été surmontés, traversés.
C’est en tout cela que c’est pour moi, vraiment un livre inspirant. Que l’on soit tenté par l’aventure de la naissance à la maison ou pas. D’ailleurs je l’ai lu lorsque j’attendais mon deuxième enfant, né en plateau technique, et je ne crois pas l’avoir touché alors que je me préparais à une naissance à domicile pour ma troisième.

C’est un livre que l’on peut lire par toutes petites touches, un récit par-ci par-là, ou d’une traite… selon nos envies. Il recueille 15 témoignages de parents, mais aussi 12 articles écrits par des professionnels qui pratiquent l’accompagnement de ces naissances dans l’intimité des foyers, ainsi qu’un article plutôt pratique celui-là sur l’organisation et la préparation d’un enfantement à la maison.

Mais c’est vraiment pour la partie témoignages que je vous encourage à le parcourir. Pour vous imprégner de l’atmosphère « ocytocique » de l’enfantement.

Et dans le même ordre d’idée, mais en version filmée, je ne peux que vous recommander le magnifique documentaire Entre leurs mains.

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Votre soutien en postnatal.

J’ai effectué récemment une formation spécifique au soutien postnatal. Au cours de cette transmission, nous avons pu revoir et redire toute l’importance de ces premiers moments où le couple devient parents, que ce soit la première fois ou bien plus. Nous avons également refait un tour de nos champs d’action et de soutien en tant que doula: soins du corps à la maman (serrage du bassin, différents types de massages…), cuisine et caractéristiques d’une alimentation adaptée à cette période si particulière, soutien à l’allaitement, soutien émotionnel, gestion de la logistique de la maison si besoin ou aide pour préparer le soutien par d’autres membres de l’entourage…

Photo de nappy sur Pexels.com

Les couples qui attendent leur premier enfant ont souvent l’intention de se débrouiller à eux deux. La société n’étant pas très ouverte à parler des difficultés qui peuvent être rencontrées par les jeunes couples isolés, ou pas d’ailleurs, mais seuls à devoir prendre en charge toute la maison en plus de la récupération physique de la jeune mère et du passage au statut de parents, et de la période nécessaire à faire connaissance avec son bébé, à l’admirer, le respirer…
Il est normal d’avoir besoin d’aide et il devrait être normal d’en recevoir. Ne pas avoir à cuisiner ni à réfléchir à ce qu’on va cuisiner ne devrait pas être un luxe lors des semaines qui suivent la naissance d’un bébé. Ne pas s’apercevoir de la montagne de linge que génère un si petit bébé, devrait être normal car d’autres s’occupent de cela le temps que mes parents s’occupent « juste » du bébé et d’eux-mêmes.

Photo de cottonbro sur Pexels.com

Un des freins peut être l’aspect financier: si on paie une doula pour venir passer plusieurs heures à faire « tout cela » une à plusieurs fois par semaine, on peut avoir peur du budget qu’il va falloir y consacrer. Mais d’une part la doula n’est pas forcément la seule qui peut aider, d’autre part, le coût est vraiment à remettre en lien avec tous les bénéfices que va en tirer la famille et chacun de ses membres.
A la suite de ma formation, j’ai à réaliser un certain nombre d’heures de façon bénévole. Pour que cela soit malgré tout juste pour moi, je propose qu’une heure sur trois soit rémunérée en CESU. Cela peut vraiment être une magnifique opportunité pour une ou deux familles qui auraient peu de moyens d’être malgré tout soutenues. Je vous invite donc à me contacter ou à faire passer l’information à une famille en attente toute proche d’un bébé. C’est vraiment le seul critère: une famille qui s’apprête à accueillir un bébé. Le nombre d’heures et le type d’aide s’adaptent aux autres sources de soutien et aux besoins de la famille, mais l’aide est toujours nécessaire et bienvenue.

Un autre frein peut être d’avoir la présence chez soi d’une personne tierce, à une période de grande vulnérabilité. En tant que doula, ma mission et mon travail est d’être efficace et discrète. On doit voir le fruit de mon travail mais pas moi en quelque sorte. Par exemple: un repas chaud est prêt et servi à la maman, mais elle ne retrouve pas une montagne de vaisselle sale ensuite et n’a pas été dérangée pendant qu’elle se reposait avec bébé pour savoir ce qu’elle voulait manger ni où se trouve l’épluche légumes!

Photo de Taryn Elliott sur Pexels.com

Je souhaite à toutes les jeunes mères de recevoir l’aide et la chaleur dont elles ont besoin.

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Le père pendant l’accouchement.

Le sujet est sensible, dans la société comme au sein de certains couples. Je ne vais pas ici donner de conseils mais simplement apporter des éléments de réflexion, différents points de vue pour que chacun et chacune, chaque couple, puisse se sentir la liberté de faire ses propres choix.

L’accouchement a longtemps été une affaire de femmes, et l’est encore dans de nombreuses cultures et en de nombreux lieux de la planète. Autour de la femme en travail, point d’hommes. Avec le déplacement de l’accouchement à l’hôpital, les hommes se sont approchés de cet évènement, tout d’abord en tant que médecins. Les pères n’étaient pas plus tolérés qu’avant auprès de leur compagne en train d’accoucher. L’urbanisation a continué, avec l’exode rural et l’apparition de la famille nucléaire que l’on connaît aujourd’hui. Les femmes étant de plus en plus actives à l’extérieur du foyer, les mères des femmes en travail n’ont bientôt plus pu se déplacer au chevet de leurs filles devenant mères. La transmission qui s’effectuait de femme à femme est petit à petit devenue une transmission de professionnel de la santé à mère. Modifiant considérablement le contenu et la forme de ces transmissions, puisque le rapport même entre les deux personnes est plus hiérarchisé, moins horizontal. Cela aura d’autres conséquences mais revenons aux pères.

Les femmes qui accouchent ont besoin de se sentir en intimité et en sécurité. Alors quand la naissance de leur bébé est prévue à l’hôpital, que leurs propres mère, soeurs, ou amies, travaillent, parfois loin, à qui peuvent-elles demander de venir les soutenir pour la naissance? A leur conjoint. C’est ainsi que les pères ont fait leur entrée dans les salles de naissance. Aujourd’hui il paraît naturel et évident que le père soit présent pour la naissance d’un bébé et on regrette ou on plaint celles qui n’ont pas pu bénéficier de leur présence. Pourtant cette présence qui n’est pas si ancienne, ne fait pas l’unanimité.

Tout d’abord, les premiers concernés n’ont pas toujours une grande liberté d’accepter ou de refuser cette présence à l’accouchement. Certains pères sont très heureux de pouvoir être présents, ils s’impliquent dès la préparation à la naissance, ils sont de vrais soutiens pour leur compagne. Pour d’autres les choses ne sont pas aussi simples, bien sûr ils veulent soutenir leur compagne, mais la perspective de la voir souffrir, et dans un état qui est loin de celui qu’ils connaissent, peut leur faire peur. D’autres encore ne s’en inquiètent pas spécialement mais peuvent se retrouver tétanisés, affolés, mal à l’aise le moment venu. Et en garder un souvenir très difficile, qui peut avoir des répercussions importantes sur la relation de couple, la mise en place de la relation parent-bébé, l’implication bien plus tard dans une autre grossesse et accouchement. Il ne faut pas nier ni minimiser le vécu des pères. Certes ce ne sont pas eux qui souffrent dans leur corps mais cela ne signifie pas que tout est facile pour eux lorsqu’ils sont présents à l’accouchement.

Du côté médical, les avis sont assez partagés également. Pour certains il est aujourd’hui admis que les pères sont présents, c’est un fait dont ils ne pensent pas grand-chose, ils font avec. Ils les trouvent parfois un peu gênants, encombrants, mais ils tolèrent leur présence. D’autres font en sorte de mettre le père à l’aise, de l’aider à trouver sa place sans lui mettre de pression. D’autres encore, comme le docteur Michel Odent, pensent que la place d’un père n’est pas d’être présent à l’accouchement. Michel Odent défend en effet que la présence du père dans la pièce où la femme accouche, peut parfois empêcher celle-ci de se laisser complètement aller à ses sensations et à ses besoins du moment, pouvant même ralentir ou bloquer le travail et entraîner des complications.

Et les mères? La plupart des futures mères en France aujourd’hui souhaitent la présence de leur conjoint. Pourtant certaines sont bien conscientes qu’il ne pourra pas répondre à tous leurs besoins à ce moment-là. Elles demandent alors à une doula de les accompagner, ou parfois à leur propre mère ou à une proche dont elles savent qu’elle saura être suffisamment présente tout en étant suffisamment discrète. Mais nombreuses sont les maternités qui n’acceptent qu’un seul accompagnant alors… Là se pose un vrai problème. Devoir choisir entre un(e) accompagnant(e) qui sera vraiment là pour la femme en travail, sans être impliquée émotionnellement, et son compagnon qui peut-être souhaite être présent mais aura sans doute besoin de sortir à certains moments et n’osera pas pour en pas laisser sa femme seule, au risque de lui communiquer du stress ou du découragement…

L’idéal serait que chacun puisse choisir ce qu’il souhaite. Mais si le père souhaite une chose et la mère une autre? Il est important d’amener ce sujet en couple bien avant la naissance. De pouvoir se dire en vérité ce que l’on souhaite, et d’envisager les solutions possibles pour que les besoins de chacun et chacune puissent être respectés, y compris à la maternité bien sûr. Je ne crois pas qu’il y ait une seule bonne façon de faire. Mais la moins bonne est sans doute de se rendre à la maternité pour un accouchement en couple sans en avoir parlé avant, juste parce que « c’est comme ça qu’on fait ». Il en est d’ailleurs de même pour tous les sujets qui ont trait à la parentalité.
La question n’est pas de savoir si les pères devraient ou pas, assister à l’accouchement de leur compagne, à la naissance de leur bébé. La question à se poser en couple est: est-ce que moi, futur père, j’ai envie d’être présent? Est-ce que moi, future mère, j’ai envie que mon compagnon soit là? La réponse n’est pas forcément unanime ni figée. Elle est propre à chaque couple et ne devrait pas se réduire à une simple alternative.

Photo de Alexandro David sur Pexels.com

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La naissance, expérience sensorielle pour le bébé.

Le toucher est le premier sens qui se développe chez le foetus, dès le deuxième mois de grossesse. Cependant il met beaucoup de temps à maturer. La peau est également le plus grand organe de notre corps.

A sa naissance, le bébé fait face à des simulations tactiles tout à fait différentes de celles auxquelles il était habitué in utero. Alors qu’il baignait dans un liquide à température constante, et était contenu dans l’utérus, aux parois lisses et extensibles; le voilà confronté au froid, à l’air, au courants d’air (mêmes minimes) au contact de tissus variés, soumis à la pesanteur et non contenu. Et cela alors qu’il a été plus que jamais « enveloppé » pendant le travail qui a mené à sa naissance!

Du côté des autres sens aussi, le bouleversement peut être grand: la lumière est parfois forte, l’ambiance sonore est très différente, quant aux odeurs en milieu hospitalier elles n’ont pas grand chose à voir avec celles qu’a connu le bébé avant sa naissance.

Pour permettre à la transition d’être plus douce, le peau à peau est un formidable atout: la température de la maman l’aidera à maintenir la sienne, le contact est doux et familier, l’odeur de la maman, les bruits de son coeur et sa voix. Tout cela est réconfortant pour le bébé. Sensibiliser les équipes médicales des salles de naissance quand c’est nécessaire en faisant figurer dans le projet de naissance la volonté que la lumière soit tamisée le plus possible, que les personnes autour de la main et du bébé chuchotent et éviter les bruits secs près du bébé, sont des éléments qui contribueront à faire évoluer les pratiques vers plus de douceur pour les bébés et leurs cinq sens à la naissance.

Image de Samuel Lee sur Pixabay

Cette expérience sensorielle intense de la naissance peut être douce et vécue avec respect et amour. Chaque attention à chacun des 5 sens du bébé compte.

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Lecture: L’art de l’allaitement maternel.

Si il y a un livre à avoir concernant l’allaitement maternel, c’est bien celui-là.

Un Best seller mondial!

Publié par La Leche League et réédité régulièrement c’est une véritable bible de l’allaitement. Très complet, il ne se lit pas forcément de A à Z d’une traite mais il est facile de piocher au fur et à mesure des besoins, questions, difficultés etc… De la grossesse, lorsque vous vous posez la question d’allaiter ou pas, à la naissance: premières tétées, mise en place de l’allaitement, positionner bébé, puis lorsque l’allaitement est bien installé mais que vous rencontrez soudain quelques difficultés ou vous questionnez sur la durée de l’allaitement; ce livre apporte des réponses, des témoignages, des illustrations qui peuvent être d’un grand secours en première approche. Malgré tout je suis convaincue qu’un livre aussi bien fait soit-il ne suffit pas à soutenir et entourer une jeune maman qui choisit d’allaiter son bébé. Des contacts de femmes ayant fait ce choix aussi, de consultantes en lactation lorsqu’un problème spécifique survient, des rencontres pour échanger entres mamans allaitantes, tout cela est important.

Ce livre est disponible au prêt pour les mamans que j’accompagne. De plus, je peux vous accompagner pour la mise en place de l’allaitement.

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Le Ghee.

Ghee est un mot sanskrit qui désigne le beurre clarifié, qualifié également d' »or liquide » ou « or de l’Ayurveda ». Il s’agit de beurre débarrassé du lactose (protéine), de l’eau et de la caséine (sucre): de la matière grasse à l’état pur, beaucoup plus digeste que le beurre et ultra-longue conservation.

Ghee fait maison!

En Inde le ghee est très couramment utilisé en cuisine, en pâtisserie, mais aussi pour les prières (Puja) ou encore sur la peau (dans les massages des pieds au bol Kansu par exemple). Il apaise les inflammations internes (digestives, articulaires) et externes (peau sauf les coups de soleil). Le ghee harmonise et aide le corps à retrouver son équilibre. Il est considéré comme rasayana, un aliment qui augmente la force vitale ou prana (voir aussi mon article sur l’alimentation pranique)

En cuisine, le ghee peut être ajouté tel quel sur un plat chaud (de lentilles par exemple), il va alors ajouter de la gourmandise et une matière grasse, indispensable au métabolisme, à la construction du cerveau humain, à la production de lait maternel. Il est donc très indiqué pendant la grossesse et en postnatal. Il peut aussi être chauffé sans risque de brûler, et servir de base pour une poêlée de légumes par exemple mais aussi une multitude d’autres plats! Une fois qu’on l’a adopté, le ghee trouve facilement sa place partout en cuisine. La grossesse est souvent le moment où on le découvre et où on l’adopte, puis il accompagne le postnatal et devient compagnon indispensable de la cuisine et de toute la famille!

Lorsque je le prépare, je chante le Gayatri Mantra, je suis attentive à le charger de belles intentions, d’ondes positives, qui se répandront à volonté lors de sa consommation. Si vous souhaitez le faire vous-même, je vous recommande cette recette. Sinon, on en trouve en magasin bio en pot en verre, mais le prix n’est généralement pas très attractif! Par contre je vous déconseille vraiment celui qui est vendu en boîtes de conserve métallique dans les boutiques indiennes.

Pour en savoir (beaucoup) plus sur cet aliment formidable, vous pouvez également consulter cet article très complet.
Et pour des recettes et usages particuliers en prénatal et en postnatal, je vous invite à me contacter!