accouchement, grossesse, Ressources Confinement

Et la douleur?

Cette semaine, j’aborde des sujets en lien avec l’accouchement.

Accouchement et douleur sont deux mots qui sont bien souvent associés. Depuis le « Tu enfanteras dans la douleur » de la Bible, jusqu’aux méthodes d’accouchement sans douleur, en passant par la péridurale… Tout semble associer accouchement et douleur. A tel point que c’est souvent la crainte n°1 des femmes enceintes quand elles pensent à leur accouchement.

Mais cette douleur c’est quoi? Elle est comment? Pourquoi certains revendiquent le « droit » de ne pas avoir mal quand d’autres remettent en cause certains des moyens à disposition pour ne pas « souffrir »?

Tout d’abord, il est important de distinguer douleur et souffrance. On peut souffrir sans douleur physique, et on peut aussi ressentir de la douleur sans que ce soit une souffrance. La douleur parle des sensations physiques, du corps, la souffrance parle plus de l’état émotionnel de la personne, de la façon dont elle perçoit la douleur, ou tout autre évènement qui lui arrive.

On sait donc que l’accouchement s’accompagne généralement de sensations douloureuses. Peut-on les vivre sans souffrance? Ce qui ne signifie pas nécessairement effacer toutes ces sensations, ou les nier. Et si oui, comment?

Tout d’abord, la douleur lors des contractions, du travail de mise au monde, est une douleur qui a un sens: le corps fait place au bébé, il lui ouvre un passage. Avec des informations sur la physiologie de la naissance, la femme aura plus de repères, comprendra mieux ce qui lui arrive, pourquoi elle ressent telle ou telle sensation douloureuse, elle saura aussi que cela va passer (même si cela peut paraître long sur le moment ej suis bien d’accord). Cela neutralise déjà un amplificateur de douleur: la peur.

Ensuite, la douleur de l’accouchement est progressive. Ce n’est pas comme tomber dans l’escalier et se casser le bras, ou se cogner la tête: une douleur brutale et fulgurante qui coupe le souffle. Ce sont des sensations qui vont aller crescendo, qui vont avoir un mouvement de flux et de reflux aussi, avec des pauses pour reprendre des forces. Tout cela est important car cela permet au corps de s’adapter petit à petit et de sécréter des hormones anti-douleur. Le fait de réussir à « entrer dans sa bulle » comme nous en avons parlé lundi, aide aussi à mieux supporter les sensations douloureuses. Alors que certaines stimulations risquent au contraire de les amplifier.

J’aime bien qualifier les sensations qui accompagnent les contractions du travail de puissantes et intenses car je trouve que cela les définit bien. Et les mots sont importants. Si vous vous préparez à « vivre une expérience intense avec des sensations puissantes », ce n’est pas la même chose que de s’attendre à « souffrir d’atroces douleurs », n’est-ce pas? Or pour moi, vraiment, les contractions sont intenses et puissantes, car la femme qui enfante est elle-même en Puissance, c’est une expérience très forte. Cela ne veut pas dire que c’est facile, ou que ce n’est pas douloureux, mais ce n’est pas ce que je mettrais au premier plan. L’accouchement est une expérience incroyable, que je vous souhaite belle, respectée, révélatrice de votre puissance de femme et de maman, et qui vous donnera confiance en vous-même. S’y préparer, en parler sans tabou, être écoutée dans ses craintes (douleur ou autres), entendre des récits positifs d’accouchement, tout cela pourra vous aider à traverser cette tempête tout en restant solide, ancrée.

La douleur existe, elle est réelle, mais j’espère avoir réussi à vous la rendre un peu plus familière, à vous l’avoir montrée sous un autre angle, plus abordable à apprivoiser.

Vous êtes capable!
Vous êtes une femme puissante et forte, plus que vous ne le croyez, ne laissez personne vous en faire douter, y compris vous-même!

Photo de Felix Mittermeier sur Pexels.com
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Posture: califourchon sur une chaise.

Toute cette semaine, les articles se tournent de façon privilégiée vers l’accouchement et le travail.

Voici une posture simplissime que j’ai choisi de vous présenter. Elle a l’avantage de n’avoir pas besoin d’être pratiquée pour elle-même, vous pouvez la prendre pour manger, travailler sur ordinateur, regarder la télévision… ou juste être assise! Il est possible que spontanément vous l’ayez d’ailleurs déjà adoptée.

Il s’agit simplement de vous asseoir sur une chaise, à l’envers! Vous serez donc face au dossier sur lequel vous pourrez vous appuyer, une jambe de chaque côté. En vous installant je vous invite à prendre quelques grandes respirations et à étirer volontairement toute la colonne vertébrale. Le fait d’être légèrement penchée en avant modifie la répartition du poids du ventre et permet de relâcher certains points très sollicités en posture debout ou assise sur une chaise dos droit.

Cette posture aide à soulager le dos, en le libérant du poids du ventre, elle permet au dos de s’étirer et de relâcher certaines tensions. Elle ouvre les hanches. L’approche Spinning Babies® nous apprend également qu’elle aide le bébé à bien se positionner dans l’utérus, de façon à être dans la meilleure configuration pour sa naissance. Le fait de se relâcher vers l’avant peut faire de la place au bébé pour se mettre tête en bas si ce n’est pas encore le cas, et l’apesanteur va l’aider à tourner son dos vers la gauche, ou au moins ne pas garder son dos contre celui de sa maman, ce qui rend souvent le travail plus douloureux et plus long.
Même si bébé est bien placé, s’asseoir ainsi procure souvent un meilleur confort que d’être assise « normalement » sur une chaise. Mais comme d’habitude je vous laisse tester et ressentir dans votre propre corps.

Si vous souhaitez plus de conseils sur les postures du quotidien, je vous invite à me contacter!

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La Planète Accouchement.

Toute cette semaine je vous propose des ressources orientées plus particulièrement vers l’accouchement.

Dans les livres qui traitent de l’accouchement, ou encore en rendez-vous avec votre sage-femme ou votre gynécologue, vous avez peut-être vu/entendu parler de la « Planète Accouchement », ou encore de « la bulle », « la base »

Photo de Trace Hudson sur Pexels.com

On vous a peut-être dit des choses comme: « Mets-toi dans ta bulle », « Reste dans ta base »

Et, sans plus d’explications, cela vous a peut-être laissé perplexe.
Pour accoucher « facilement » il est recommandé en effet de se laisser glisser dans cette sorte d’état second que décrivent ces expressions. Seulement comment faire? De la même façon qu’on ne peut pas décider que l’on va s’endormir ou se détendre, on ne peut pas décider de lâcher prise et de « monter sur la Planète Accouchement ». C’est un processus naturel mais involontaire, puisqu’il faut justement que le mental (cette partie de notre cerveau qui raisonne, décide) soit au repos pour y parvenir.

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Si nous ne pouvons pas décider de nous endormir, nous pouvons mettre les conditions favorables en place pour laisser le sommeil nous emporter. C’est exactement la même chose pour l’accouchement. Pour faire sa bulle, la femme en travail a besoin de choses simples: intimité, obscurité, chaleur, silence ou en tous cas absence de paroles, sentiment de sécurité. Ces éléments sont nécessaires pour qu’elle entre pleinement dans le travail, coupée de ce qui se passe autour d’elle, et laisse son corps et son bébé travailler pour la mise au monde. C’est aussi simple que cela! Mais cela peut s’avérer compliqué à mettre en place et surtout à maintenir y compris après la naissance du bébé, et jusqu’à la délivrance (expulsion du placenta) au moins. Le conjoint ou tout autre accompagnant de la femme qui accouche a le devoir de respecter et faire respecter ces besoins. Le stress et ses hormones sont contagieuses et risquent de ramener la femme dans son mental… et de compliquer l’accouchement.

En amont, si la femme enceinte a identifié des peurs, blocages, des choses qui l’embêtent même si ce sont « de petites choses », il est bon qu’elle les évacue afin que ces « petites choses » ne soient pas de gros obstacles lors de l’accouchement. Les doulas sont là pour les y aider!

Dans quelques jours je vous parlerai d’un tout petit livre qui décrit très bien tout cela… Patience!

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La respiration yogique complète.

Cette semaine je vous propose des ressources particulièrement utiles pour l’accouchement.

Je vais vous parler aujourd’hui de la respiration yogique complète. C’est une respiration profonde, où vous maximiserez votre capacité respiratoire. Ce n’est pas le rythme ou l’intensité respiratoire que vous allez adopter pour la vie quotidienne, mais prendre quelques moments pour la pratiquer est très intéressant.

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Tout d’abord je vais vous guider pour prendre conscience de votre respiration spontanée, puis je vous guiderai dans la respiration yogique complète. Il sera utile de chercher à la pratiquer quelques fois lorsque tout va bien, comme un exercice, afin de pouvoir vous en servir lors de moments stressants (la peur bloque la respiration) et pendant le travail, car la douleur peut elle aussi bloquer votre respiration. Or, c’est un cercle vicieux: moins vous respirez, plus vous ressentez la douleur, et plus vous ressentez la douleur moins vous respirez. Apporter de la conscience sur ces moments permet de se reconnecter à sa respiration et d’en faire une alliée. Le cercle devient alors vertueux!

Respiration Yogique Complète.
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Un câlin à soi-même.

Qu’y a-t-il de plus réconfortant qu’un câlin, une étreinte? Se sentir en confiance, soutenu, accepté, se détendre progressivement. Or les temps sont durs pour les câlins, pour les contacts physiques hormis avec un cercle de plus en plus restreint. Nous avons pourtant besoin de ces moments où tout notre être se relâche, dépose les armes, en quelque sorte.

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Je vous propose aujourd’hui de vous faire un câlin à vous-même. C’est peut-être un peu étrange, et ce ne sera pas aussi bienfaisant qu’une vraie étreinte mais disons que cela peut « dépanner » à certains moments. Et puis se témoigner de l’amour, de la bienveillance, de l’acceptation inconditionnelle à soi-même, c’est important aussi. Et ce n’est pas nécessairement dans nos habitudes.

Pour ce qui est des câlins réels, avec des personnes qui ne sont pas de notre foyer (au sens épidémique du terme), j’avais lu une information utile après le premier confinement. J’ai perdu la source exacte, j’en suis désolée, mais une médecin expliquait que nous pouvions faire un câlin en ayant très peu de risque d’être contaminants si les deux personnes impliquées portaient un masque, s’étaient lavé les mains, tournaient la tête à l’opposé l’une de l’autre et étaient en extérieur. Cela m’avait paru bien contraignant à l’époque. Aujourd’hui je me dis qu’à tout prendre, c’est mieux que rien. Que cela peut nous autoriser à étreindre certaines personnes fragiles de notre entourage sans craindre de leur causer des soucis de santé. Alors je vous laisse avec ces quelques informations, si vous avez une grand-mère qui, comme vous, a grand besoin d’être serrée dans des bras.

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Le massage : pourquoi, comment?

Le massage (ou modelage*) a de nombreuses vertus.
Il est anti-stress comme je l’écrivais hier, car il déclenche la sécrétion d’hormones du bien-être qui combattent les effets du stress. Il permet de relâcher les tensions corporelles, accompagnées parfois de tensions émotionnelles qui se dissipent également, d’assouplir le corps, de nourrir la peau grâce à l’huile appliquée. Il peut remettre du mouvement là ou il y avait stagnation, apaiser là où il y avait agitation. Il aide donc à réguler les énergies du corps.
Le sommeil, la circulation sanguine, la digestion, l’humeur, peuvent s’en trouver améliorés, les douleurs apaisées.

Tout cela est d’autant plus vrai pendant la grossesse et après la naissance du bébé car le corps de la femme se modifie tellement et tellement vite que des tensions et des déséquilibres s’installent forcément à un moment ou à un autre.

De plus lors de la grossesse, le massage permet de prendre un moment de calme, où l’attention pourra plus facilement revenir vers le bébé que vous portez. Vous pourrez ainsi vous connecter avec lui plus facilement, être attentive à ses mouvements, sa position, ses réactions. Si votre compagne ou compagnon vous masse, il pourra lui aussi s’attarder un peu sur le ventre et entrer en contact avec le bébé.

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Qui masse? Quand? Comment?
Plusieurs réponses possibles à toutes ces questions qui ne s’excluent pas les unes les autres. Vous pouvez vous masser vous même, ou être massée par votre conjoint, vos enfants, une amie…
Le massage peut concerner une partie du corps (pieds, mains, tête, dos) ou le corps entier. Vous pouvez également choisir d’être massée par un(e) professionnel(le).
Si vous vous massez vous-même ou que vous mettez votre conjoint à contribution, cela peut être tous les jours! Si c’est un professionnel, les massages seront nécessairement plus espacés dans le temps: l’ayurveda recommande un massage toutes les deux à trois semaines pour les femmes enceintes, mais même avec un massage toutes les 4 à 6 semaines vous ressentirez des effets bénéfiques.
L’huile est un élément important du massage. Elle permet aux mains de glisser plus facilement sur la peau, rendant le contact plus agréable, et elle nourrit. Il en existe aujourd’hui une quantité de variété assez hallucinante, mais je suis, comme souvent, partisane de la simplicité: l’huile de sésame convient à presque tout le monde!
En tous cas si vous choisissez une autre huile, pour la grossesse évitez celles qui contiennent des huiles essentielles à moins d’être parfaitement sûr qu’elle est compatible avec la grossesse, et évitez également celle qui contient du parfum ou une longue liste d’ingrédients, car plus la liste est longue et plus grand est le risque que s’y trouve un produit indésirable.
Quant au massage lui-même, entre vous et vos proches, assurez-vous simplement que la pression est assez enveloppante sans être trop forte, inventez vos mouvements de passage, testez ce qui vous fait du bien, sentez-vous libre de dire si quelque chose est déplaisant… Laissez parler votre intuition, écoutez votre corps et profitez!

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Un moment à part.
Pour profiter pleinement d’un massage, la pièce doit être suffisamment chauffée, de même que l’huile utilisée et les mains de la personne qui délivre le massage. Il faut également se sentir en confiance et savoir que l’on ne sera pas dérangé. Veillez également à votre installation et celle de la personne qui vous masse: vous pouvez être massée assise ou allongée, du moment que votre position ne crée pas de tensions dans le corps. De même, si cela vous fait plaisir, n’hésitez pas à mettre de la musique, des bougies, un éclairage doux, tout ce qui pourra participer à augmenter les « effets plaisir » de ce moment privilégié. Cela peut devenir un petit moment rituel régulier (chaque soir, une fois par semaine… selon vos envies et possibilités).

*Le terme massage s’entend ici comme massage bien-être ou modelage du corps. Il ne s’agit pas d’un massage thérapeutique délivré par un masseur kinésithérapeute diplômé d’Etat.

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Se protéger du stress.

Loin de moi l’idée de vous assener une injonction à ne pas stresser pour ne pas stresser votre bébé.
Lorsque nous sommes enceintes, notre vie ne s’arrête pas, et donc des émotions continuent de nous traverser quotidiennement, c’est normal. Il est important de ne pas chercher à les réprimer, mais plutôt de les laisser nous traverser et ainsi s’évacuer (j’ai bien conscience que c’est parfois plus facile à dire qu’à faire). Il peut également être intéressant, lorsque ces émotions sont très fortes, ou difficiles à évacuer pour quelque raison que ce soit, d’en parler avec son bébé pour lui expliquer que cet état que nous traversons n’est pas causé par lui. Car il est vrai que le bébé, dans l’utérus de sa maman, perçoit ses états émotionnels. Bien que nous en sachions de plus en plus sur les perceptions in utéro, nous n’en sommes encore qu’aux balbutiements, et il n’est pas possible (ni souhaitable d’ailleurs, à mon avis) de prévoir quelles conséquences exactes sur le bébé ont les émotions de sa maman. Que ce soit immédiatement, à moyen terme ou à plus long terme d’ailleurs.

Le stress est une réaction physiologique d’inconfort qui peut avoir de multiples causes et qui génère des sécrétions hormonales particulières. Si un stress dure dans le temps, les sécrétions hormonales vont perdurer elles aussi et leurs effets peuvent être plus importants et délétères sur le bébé comme sur la maman. Il est donc utile de chercher à s’en protéger. Or, nous ne pouvons pas empêcher certains évènements extérieurs de se produire, mais nous pouvons décider quelle place nous leur laissons prendre dans notre vie. Certains éléments de l’actualité peuvent être une source de stress pour vous aujourd’hui, mais aussi peut-être certains évènements plus personnels.

Comment faire alors pour se protéger, soi et son bébé? Comment réussir à prendre le recul suffisant pour ne pas se sentir assaillie par les angoisses des autres et les siennes propres?
Certaines choses sont assez simples finalement.

Tout d’abord, éviter les chaînes d’information en continu, d’une part elles ne donnent pas souvent de bonnes nouvelles et d’autre part elles répètent les mêmes choses en boucle, ce qui fait que notre cerveau peut avoir tendance à compter chaque élément à chaque fois qu’on le lui présente, même si cela fait trois fois que c’est le même. Pour se tenir informée malgré tout de l’actualité et ne pas « se couper du monde », la presse écrite est une bonne option: vous choisissez ce que vous lisez ou pas, il y a moins d’images et donc potentiellement moins de violence véhiculée par elles, à l’écrit on ressent beaucoup moins, voire pas, le stress du journaliste. De nombreux journaux proposent des formules d’abonnement web si vous ne souhaitez pas acquérir le journal papier, et le site Brief.me propose un résumé quotidien concis de l’actualité sans pub. (Je ne suis pas rémunérée pour parler d’eux mais moi-même abonnée je trouve que c’est un bon moyen d’être informée sans être noyée sous une avalanche de répétitions de mauvaises nouvelles)

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Ensuite, s’entourer de personnes positives et lumineuses, des gens heureux, souriants, soutenants. La bonne humeur et la joie de vivre sont contagieuses! Mais l’inverse est vrai aussi, et quelquefois discuter avec telle ou telle personne de notre entourage peut nous plomber le moral. Il est donc bon de se demander ce que telle ou telle autre personne de notre entourage nous apporte ou nous enlève en termes d’énergie et de joie de vivre.

Ne pas se charger du poids des difficultés des autres. Savoir leur « rendre » en quelque sorte leur histoire. Par exemple, un grand classique lorsque l’on est enceinte: la personne qui vous raconte son histoire d’accouchement terrible… OK, c’est son histoire à elle, et il est triste qu’après plusieurs années le plus souvent, elle garde encore les traces si vives de ses souffrances de l’époque, mais cela ne présage en rien de votre histoire à vous (y compris si c’est votre maman ou votre soeur qui parle). Ce n’est pas à vous de vous charger de son histoire, ni de l’écouter se répandre trop longuement. Je vous invite à faire dévier la conversation vers un autre sujet si cela se produit, avec bienveillance, avec humour pourquoi pas.

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Faire des choses qui vous plaisent et vous font du bien. Pas de liste exhaustive bien sûr puisque c’est très personnel: le tricot peut être très relaxant pour l’une et source de stress pour une autre, de même que la cuisine, le sport, le jardinage…! Lorsque vous faites ce que vous aimez, votre cerveau produit des hormones anti-stress, magique non? Alors chantez, dansez, regardez votre série télé préférée, lisez, préparez la layette de bébé… Ce que vous voulez du moment que vous aimez cela (et que cela n’est pas manifestement dangereux bien sûr, je ne suis pas en train de vous conseiller un saut en parachute à 7 mois de grossesse, même si dans l’absolu vous adorez ça!).

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Méditer. Quel que soit le type de pratique méditative, elle a un effet réducteur du stress si elle est pratiquée régulièrement. Il existe aussi des méditations spécifiques enseignées en yoga kundalini pour se protéger du stress ou gagner en confiance en soi.

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Enfin, un mot nécessaire sur les contacts physiques. Alors que nous sommes assaillis de mises en garde et d’injonctions à la « distanciation », il ne faut pas oublier, malgré tout que les êtres humains ne peuvent vivre sans contacts physiques avec les autres. Les câlins, les caresses, les étreintes, les massages, nous sont indispensables. Ce n’est pas une question anodine, c’est véritablement un enjeu de vie ou de mort. Lors du contact physique chaleureux, notre cerveau secrète à nouveau des hormones anti-stress. Alors n’oublions pas leur importance malgré les temps qui courent.

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Visualisation pour se connecter à son bébé.

Toute cette semaine, je vous proposerai des outils pour profiter au mieux de votre grossesse.

Pour commencer cette série d’outils et de ressources afin de traverser le plus sereinement possible le confinement, j’ai choisi de vous proposer une visualisation positive. C’est un bon moyen de se recentrer sur soi, sa grossesse et son bébé.

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Je vous invite à vous installer confortablement, assise en tailleur au sol, le dos droit, ou encore dans un fauteuil où vous vous sentez à l’aise, ou même à vous allonger, puis de vous laisser guider par ma voix en démarrant l’audio. Je vous souhaite une belle pratique!

Visualisation pour se connecter à son bébé.

Variantes.
A deux: vous pouvez profiter de la visualisation avec votre compagnon/compagne. Par exemple, il/elle peut s’asseoir derrière vous, vous serez alors assise entre ses jambes et il posera ses mains avec les vôtres sur le ventre. Allongés sur le côté, vous pouvez vous placer face à face ou l’un derrière l’autre avec une main sur le ventre de la future maman.
Pour les proches: si vous n’êtes pas une femme enceinte mais que vous avez dans votre entourage une femme qui attend un bébé, vous pouvez pratiquer cette visualisation en englobant la future maman et son bébé dans la bulle de lumière. Nul doute que ces belles pensées positives la soutiendront.
Pendant le travail: lorsque le travail commence et que vous sentez que votre bébé se prépare à arriver, ou si le travail semble faire une pause après s’être intensifié, vous pouvez bien sûr utiliser cette visualisation pour souhaiter déjà la bienvenue à votre bébé et le guider vers vous avec amour et respect.

Si la pratique vous a plu, je vous invite à la refaire régulièrement et à la partager avec vos amies enceintes ou vos proches qui pourraient la pratiquer en même temps que vous pour envoyer encore plus d’Amour à votre bébé et sentir le soutien des vôtres malgré l’éloignement et l’isolement.

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Confinés, de nouveau.

Aujourd’hui a commencé la deuxième période de confinement national en France. Bien que les choses soient assez différentes du premier épisode, beaucoup d’entre nous sont tendus par cette situation. Que ce soit de la crainte pour ses proches, pour la grossesse en cours, le bébé nouveau-né, la grossesse et le bébé désirés; que ce soit de la frustration de sentir ses libertés restreintes ou encore une inquiétude pour son emploi et ses revenus; les motifs d’inquiétude peuvent être nombreux.

De plus, on sait aujourd’hui que le stress n’est pas un allié de notre système immunitaire, et certains culpabilisent peut-être de se sentir anxieux, et devenir peut-être ainsi des cibles plus « faciles » pour le Covid-19.

Pour vous soutenir pendant cette période, je vais tenter de vous proposer chaque jour un moyen de vous recentrer sur vous, votre grossesse, votre bébé. De vous donner une raison de sourire, de profiter du moment présent et de laisser de côté vos craintes (ou celles de vos proches). Cela sera aussi l’occasion de vous montrer les différentes facettes de mon métier de doula puisque j’aborderai différents thèmes et par différentes « entrées »: des pistes de réflexion, la méditation et la visualisation, le yoga et le travail corporel, la respiration, le massage, l’alimentation et l’ayurvéda. J’espère que cela vous sera utile et réconfortant.

Pour ne pas manquer de publication, je vous invite à vous abonner au blog et à la page Facebook.
Enfin, pendant le confinement je vous propose des séances d’accompagnement en visioconférence. Je préfère, et de loin, venir vous voir, être là à vos côtés en chair et en os, en chaleur et en vibration, mais je crois que pour le moment il est plus prudent de rester « à distance ».

Confinés mais heureux, c’est ce que je vous souhaite!
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Atelier Spinning Babies®

Les 30 Novembre et 1er Décembre derniers j’ai eu la joie et la chance de participer au premier atelier Spinning Babies® en France, à Montpellier. Jennifer Walker et Nikki Zerfas, toutes deux formatrices certifiées sont venues nous introduire à cette approche exaltante.

Alors qu’est-ce que c’est que cela me demanderez-vous? C’est une nouvelle approche de l’accouchement et de la progression du travail. Au lieu de se focaliser sur la dilatation du col utérin, l’approche Spinning Babies® se pose une seule et récurrente question tout au long du travail (mais surtout si on a l’impression que celui-ci ne progresse pas ou plus): « Où est le bébé? » C’est la réponse à cette question qui va permettre de tester des solutions pour lui donner plus d’espace et ainsi lui permettre de continuer sa progression. Partant du principe que c’est grâce à l’équilibre du corps de la mère que le bébé peut progresser pour naître, si il s’arrête, c’est très probablement qu’il a besoin de place. En rétablissant l’équilibre du corps, la place se fait et le bébé peut progresser dans le bassin pour naître.

Cependant l’approche Spinning Babies® ne concerne pas que le travail et la mise au monde, elle vise à rétablir et maintenir l’équilibre tout au long de la grossesse afin de vivre une grossesse plus confortable et d’éviter les blocages lors du travail. Grâce à des exercices simples et pouvant être pratiqués quotidiennement tout au long de la grossesse, la femme enceinte va étirer ses muscles et ainsi les assouplir et renforcer leur force. Cela lui sera profitable au long de sa grossesse et lors du travail, et cela permettra au bébé d’avoir suffisamment d’espace pour adopter la position la plus favorable au bon déroulement du travail.

Suite à cet atelier, je peux aider les futurs parents à mettre en place certains exercices au cours des séances individuelles.

Pour plus d’informations visitez le site Spinning Babies® (en anglais)