Toute cette semaine je vous propose des ressources orientées plus particulièrement vers l’accouchement.
Dans les livres qui traitent de l’accouchement, ou encore en rendez-vous avec votre sage-femme ou votre gynécologue, vous avez peut-être vu/entendu parler de la « Planète Accouchement », ou encore de « la bulle », « la base »…
On vous a peut-être dit des choses comme: « Mets-toi dans ta bulle », « Reste dans ta base »…
Et, sans plus d’explications, cela vous a peut-être laissé perplexe. Pour accoucher « facilement » il est recommandé en effet de se laisser glisser dans cette sorte d’état second que décrivent ces expressions. Seulement comment faire? De la même façon qu’on ne peut pas décider que l’on va s’endormir ou se détendre, on ne peut pas décider de lâcher prise et de « monter sur la Planète Accouchement ». C’est un processus naturel mais involontaire, puisqu’il faut justement que le mental (cette partie de notre cerveau qui raisonne, décide) soit au repos pour y parvenir.
Si nous ne pouvons pas décider de nous endormir, nous pouvons mettre les conditions favorables en place pour laisser le sommeil nous emporter. C’est exactement la même chose pour l’accouchement. Pour faire sa bulle, la femme en travail a besoin de choses simples: intimité, obscurité, chaleur, silence ou en tous cas absence de paroles, sentiment de sécurité. Ces éléments sont nécessaires pour qu’elle entre pleinement dans le travail, coupée de ce qui se passe autour d’elle, et laisse son corps et son bébé travailler pour la mise au monde. C’est aussi simple que cela! Mais cela peut s’avérer compliqué à mettre en place et surtout à maintenir y compris après la naissance du bébé, et jusqu’à la délivrance (expulsion du placenta) au moins. Le conjoint ou tout autre accompagnant de la femme qui accouche a le devoir de respecter et faire respecter ces besoins. Le stress et ses hormones sont contagieuses et risquent de ramener la femme dans son mental… et de compliquer l’accouchement.
En amont, si la femme enceinte a identifié des peurs, blocages, des choses qui l’embêtent même si ce sont « de petites choses », il est bon qu’elle les évacue afin que ces « petites choses » ne soient pas de gros obstacles lors de l’accouchement. Les doulas sont là pour les y aider!
Dans quelques jours je vous parlerai d’un tout petit livre qui décrit très bien tout cela… Patience!
Cette semaine je vous propose des ressources particulièrement utiles pour l’accouchement.
Je vais vous parler aujourd’hui de la respiration yogique complète. C’est une respiration profonde, où vous maximiserez votre capacité respiratoire. Ce n’est pas le rythme ou l’intensité respiratoire que vous allez adopter pour la vie quotidienne, mais prendre quelques moments pour la pratiquer est très intéressant.
Tout d’abord je vais vous guider pour prendre conscience de votre respiration spontanée, puis je vous guiderai dans la respiration yogique complète. Il sera utile de chercher à la pratiquer quelques fois lorsque tout va bien, comme un exercice, afin de pouvoir vous en servir lors de moments stressants (la peur bloque la respiration) et pendant le travail, car la douleur peut elle aussi bloquer votre respiration. Or, c’est un cercle vicieux: moins vous respirez, plus vous ressentez la douleur, et plus vous ressentez la douleur moins vous respirez. Apporter de la conscience sur ces moments permet de se reconnecter à sa respiration et d’en faire une alliée. Le cercle devient alors vertueux!
Qu’y a-t-il de plus réconfortant qu’un câlin, une étreinte? Se sentir en confiance, soutenu, accepté, se détendre progressivement. Or les temps sont durs pour les câlins, pour les contacts physiques hormis avec un cercle de plus en plus restreint. Nous avons pourtant besoin de ces moments où tout notre être se relâche, dépose les armes, en quelque sorte.
Je vous propose aujourd’hui de vous faire un câlin à vous-même. C’est peut-être un peu étrange, et ce ne sera pas aussi bienfaisant qu’une vraie étreinte mais disons que cela peut « dépanner » à certains moments. Et puis se témoigner de l’amour, de la bienveillance, de l’acceptation inconditionnelle à soi-même, c’est important aussi. Et ce n’est pas nécessairement dans nos habitudes.
Pour ce qui est des câlins réels, avec des personnes qui ne sont pas de notre foyer (au sens épidémique du terme), j’avais lu une information utile après le premier confinement. J’ai perdu la source exacte, j’en suis désolée, mais une médecin expliquait que nous pouvions faire un câlin en ayant très peu de risque d’être contaminants si les deux personnes impliquées portaient un masque, s’étaient lavé les mains, tournaient la tête à l’opposé l’une de l’autre et étaient en extérieur. Cela m’avait paru bien contraignant à l’époque. Aujourd’hui je me dis qu’à tout prendre, c’est mieux que rien. Que cela peut nous autoriser à étreindre certaines personnes fragiles de notre entourage sans craindre de leur causer des soucis de santé. Alors je vous laisse avec ces quelques informations, si vous avez une grand-mère qui, comme vous, a grand besoin d’être serrée dans des bras.
Le massage (ou modelage*) a de nombreuses vertus. Il est anti-stress comme je l’écrivais hier, car il déclenche la sécrétion d’hormones du bien-être qui combattent les effets du stress. Il permet de relâcher les tensions corporelles, accompagnées parfois de tensions émotionnelles qui se dissipent également, d’assouplir le corps, de nourrir la peau grâce à l’huile appliquée. Il peut remettre du mouvement là ou il y avait stagnation, apaiser là où il y avait agitation. Il aide donc à réguler les énergies du corps. Le sommeil, la circulation sanguine, la digestion, l’humeur, peuvent s’en trouver améliorés, les douleurs apaisées.
Tout cela est d’autant plus vrai pendant la grossesse et après la naissance du bébé car le corps de la femme se modifie tellement et tellement vite que des tensions et des déséquilibres s’installent forcément à un moment ou à un autre.
De plus lors de la grossesse, le massage permet de prendre un moment de calme, où l’attention pourra plus facilement revenir vers le bébé que vous portez. Vous pourrez ainsi vous connecter avec lui plus facilement, être attentive à ses mouvements, sa position, ses réactions. Si votre compagne ou compagnon vous masse, il pourra lui aussi s’attarder un peu sur le ventre et entrer en contact avec le bébé.
Qui masse? Quand? Comment? Plusieurs réponses possibles à toutes ces questions qui ne s’excluent pas les unes les autres. Vous pouvez vous masser vous même, ou être massée par votre conjoint, vos enfants, une amie… Le massage peut concerner une partie du corps (pieds, mains, tête, dos) ou le corps entier. Vous pouvez également choisir d’être massée par un(e) professionnel(le). Si vous vous massez vous-même ou que vous mettez votre conjoint à contribution, cela peut être tous les jours! Si c’est un professionnel, les massages seront nécessairement plus espacés dans le temps: l’ayurveda recommande un massage toutes les deux à trois semaines pour les femmes enceintes, mais même avec un massage toutes les 4 à 6 semaines vous ressentirez des effets bénéfiques. L’huile est un élément important du massage. Elle permet aux mains de glisser plus facilement sur la peau, rendant le contact plus agréable, et elle nourrit. Il en existe aujourd’hui une quantité de variété assez hallucinante, mais je suis, comme souvent, partisane de la simplicité: l’huile de sésame convient à presque tout le monde! En tous cas si vous choisissez une autre huile, pour la grossesse évitez celles qui contiennent des huiles essentielles à moins d’être parfaitement sûr qu’elle est compatible avec la grossesse, et évitez également celle qui contient du parfum ou une longue liste d’ingrédients, car plus la liste est longue et plus grand est le risque que s’y trouve un produit indésirable. Quant au massage lui-même, entre vous et vos proches, assurez-vous simplement que la pression est assez enveloppante sans être trop forte, inventez vos mouvements de passage, testez ce qui vous fait du bien, sentez-vous libre de dire si quelque chose est déplaisant… Laissez parler votre intuition, écoutez votre corps et profitez!
Un moment à part. Pour profiter pleinement d’un massage, la pièce doit être suffisamment chauffée, de même que l’huile utilisée et les mains de la personne qui délivre le massage. Il faut également se sentir en confiance et savoir que l’on ne sera pas dérangé. Veillez également à votre installation et celle de la personne qui vous masse: vous pouvez être massée assise ou allongée, du moment que votre position ne crée pas de tensions dans le corps. De même, si cela vous fait plaisir, n’hésitez pas à mettre de la musique, des bougies, un éclairage doux, tout ce qui pourra participer à augmenter les « effets plaisir » de ce moment privilégié. Cela peut devenir un petit moment rituel régulier (chaque soir, une fois par semaine… selon vos envies et possibilités).
*Le terme massage s’entend ici comme massage bien-être ou modelage du corps. Il ne s’agit pas d’un massage thérapeutique délivré par un masseur kinésithérapeute diplômé d’Etat.
Loin de moi l’idée de vous assener une injonction à ne pas stresser pour ne pas stresser votre bébé. Lorsque nous sommes enceintes, notre vie ne s’arrête pas, et donc des émotions continuent de nous traverser quotidiennement, c’est normal. Il est important de ne pas chercher à les réprimer, mais plutôt de les laisser nous traverser et ainsi s’évacuer (j’ai bien conscience que c’est parfois plus facile à dire qu’à faire). Il peut également être intéressant, lorsque ces émotions sont très fortes, ou difficiles à évacuer pour quelque raison que ce soit, d’en parler avec son bébé pour lui expliquer que cet état que nous traversons n’est pas causé par lui. Car il est vrai que le bébé, dans l’utérus de sa maman, perçoit ses états émotionnels. Bien que nous en sachions de plus en plus sur les perceptions in utéro, nous n’en sommes encore qu’aux balbutiements, et il n’est pas possible (ni souhaitable d’ailleurs, à mon avis) de prévoir quelles conséquences exactes sur le bébé ont les émotions de sa maman. Que ce soit immédiatement, à moyen terme ou à plus long terme d’ailleurs.
Le stress est une réaction physiologique d’inconfort qui peut avoir de multiples causes et qui génère des sécrétions hormonales particulières. Si un stress dure dans le temps, les sécrétions hormonales vont perdurer elles aussi et leurs effets peuvent être plus importants et délétères sur le bébé comme sur la maman. Il est donc utile de chercher à s’en protéger. Or, nous ne pouvons pas empêcher certains évènements extérieurs de se produire, mais nous pouvons décider quelle place nous leur laissons prendre dans notre vie. Certains éléments de l’actualité peuvent être une source de stress pour vous aujourd’hui, mais aussi peut-être certains évènements plus personnels.
Comment faire alors pour se protéger, soi et son bébé? Comment réussir à prendre le recul suffisant pour ne pas se sentir assaillie par les angoisses des autres et les siennes propres? Certaines choses sont assez simples finalement.
Tout d’abord, éviter les chaînes d’information en continu, d’une part elles ne donnent pas souvent de bonnes nouvelles et d’autre part elles répètent les mêmes choses en boucle, ce qui fait que notre cerveau peut avoir tendance à compter chaque élément à chaque fois qu’on le lui présente, même si cela fait trois fois que c’est le même. Pour se tenir informée malgré tout de l’actualité et ne pas « se couper du monde », la presse écrite est une bonne option: vous choisissez ce que vous lisez ou pas, il y a moins d’images et donc potentiellement moins de violence véhiculée par elles, à l’écrit on ressent beaucoup moins, voire pas, le stress du journaliste. De nombreux journaux proposent des formules d’abonnement web si vous ne souhaitez pas acquérir le journal papier, et le site Brief.me propose un résumé quotidien concis de l’actualité sans pub. (Je ne suis pas rémunérée pour parler d’eux mais moi-même abonnée je trouve que c’est un bon moyen d’être informée sans être noyée sous une avalanche de répétitions de mauvaises nouvelles)
Ensuite, s’entourer de personnes positives et lumineuses, des gens heureux, souriants, soutenants. La bonne humeur et la joie de vivre sont contagieuses! Mais l’inverse est vrai aussi, et quelquefois discuter avec telle ou telle personne de notre entourage peut nous plomber le moral. Il est donc bon de se demander ce que telle ou telle autre personne de notre entourage nous apporte ou nous enlève en termes d’énergie et de joie de vivre.
Ne pas se charger du poids des difficultés des autres. Savoir leur « rendre » en quelque sorte leur histoire. Par exemple, un grand classique lorsque l’on est enceinte: la personne qui vous raconte son histoire d’accouchement terrible… OK, c’est son histoire à elle, et il est triste qu’après plusieurs années le plus souvent, elle garde encore les traces si vives de ses souffrances de l’époque, mais cela ne présage en rien de votre histoire à vous (y compris si c’est votre maman ou votre soeur qui parle). Ce n’est pas à vous de vous charger de son histoire, ni de l’écouter se répandre trop longuement. Je vous invite à faire dévier la conversation vers un autre sujet si cela se produit, avec bienveillance, avec humour pourquoi pas.
Faire des choses qui vous plaisent et vous font du bien. Pas de liste exhaustive bien sûr puisque c’est très personnel: le tricot peut être très relaxant pour l’une et source de stress pour une autre, de même que la cuisine, le sport, le jardinage…! Lorsque vous faites ce que vous aimez, votre cerveau produit des hormones anti-stress, magique non? Alors chantez, dansez, regardez votre série télé préférée, lisez, préparez la layette de bébé… Ce que vous voulez du moment que vous aimez cela (et que cela n’est pas manifestement dangereux bien sûr, je ne suis pas en train de vous conseiller un saut en parachute à 7 mois de grossesse, même si dans l’absolu vous adorez ça!).
Méditer. Quel que soit le type de pratique méditative, elle a un effet réducteur du stress si elle est pratiquée régulièrement. Il existe aussi des méditations spécifiques enseignées en yoga kundalini pour se protéger du stress ou gagner en confiance en soi.
Enfin, un mot nécessaire sur les contacts physiques. Alors que nous sommes assaillis de mises en garde et d’injonctions à la « distanciation », il ne faut pas oublier, malgré tout que les êtres humains ne peuvent vivre sans contacts physiques avec les autres. Les câlins, les caresses, les étreintes, les massages, nous sont indispensables. Ce n’est pas une question anodine, c’est véritablement un enjeu de vie ou de mort. Lors du contact physique chaleureux, notre cerveau secrète à nouveau des hormones anti-stress. Alors n’oublions pas leur importance malgré les temps qui courent.
On trouve beaucoup de livres, articles etc… traitant de l’alimentation en général et de l’alimentation pendant la grossesse en particulier. Les conseils donnés sont divers et variés, se contredisent parfois et sont également assez souvent très théoriques et difficiles à mettre en place concrètement ou tout simplement à « traduire » en alimentation concrète. Ici je ne vais pas parler de calories, d’apports recommandés ou autres, je vais m’attacher à un aspect qui est plus rare dans les conseils alimentaires et nutritionnels.
Le « Prana » est un terme sanskrit (langue ancienne de l’Inde) qui désigne l’énergie vitale. Ce concept est fréquemment abordé en yoga et en ayurveda (médecine traditionnelle indienne) mais assez peu en occident. Le prana est présent dans l’air que nous inspirons par exemple, mais aussi dans les aliments que nous ingérons. Le problème est que certains aliments sont très riches en prana et d’autres très pauvres. Pendant la grossesse tout particulièrement mais également en pré-conception et en postnatal, et même pour chacun de nous quotidiennement, une alimentation pratique est pourtant extrêmement bénéfique. Elle est plus facilement digérée, elle aide à nous sentir plein d’énergie sans être agités, elle calme le mental, elle nourrit sans alourdir.
Alors où se trouve le prana dans notre alimentation? Dans les fruits et légumes frais et de saison essentiellement! Vous voyez cette salade juste cueillie dans le jardin et mangée dans l’heure qui suit? C’est du « Top-Prana » (que les puristes me pardonnent l’expression!). Au contraire une salade de l’agriculture intensive, lavée industriellement et emballée sous vide pour se garder plusieurs jours « intacte » en bas du frigo: elles ont peut-être sensiblement la même quantité de minéraux et autres nutriments mais pourtant leurs qualités sont très différentes tant au niveau de leur capacité à être digérée facilement qu’au niveau énergétique. Les fruits et légumes, de préférence bio, locaux et de saison sont donc des éléments à ne pas négliger. De préférence une alimentation plutôt tournée vers le végétal, avec des céréales et des légumineuses, des oléagineux. Plus les aliments sont simples et plus ils ont de chance de conserver leur prana. Du côté des choses à éviter: surgelés, plats préparés, conserves, aliments très sucrés comme les bonbons, les sodas, viennoiseries; mais aussi les fruits et légumes trop mûrs (ou trop verts), les restes de plus de 24 heures (le prana est volatil). Sachez également que pour préserver le prana et « enrichir » vos repas, il est bon de cuisiner calmement, sans stress, en ayant des pensées positives. Ne dit-on pas des meilleurs mets qu’ils sont simples mais cuisinés avec amour?
Selon que votre alimentation actuelle soit déjà très riche en prana ou pas, vous aurez peut-être l’impression que tout cela demande beaucoup d’adaptations et de complications. Vous pouvez peut-être vous donner un objectif de un repas par semaine où vous mettez l’accent sur ce que je viens de décrire. Vous vous apercevrez peut-être que ce n’est finalement pas si difficile, et/ou que vous pouvez y trouver un plaisir gustatif que vous n’auriez pas imaginé. Petit à petit ces habitudes se feront peut-être une place plus importante dans votre alimentation. Je sais par expérience que faire évoluer ses habitudes alimentaires prend du temps, se fait souvent en va-et-vient avec des « progrès » et des « régressions ». Soyez comme toujours douce avec vous-même (et vos proches s’ils vous semblent un frein aux changements). Prenez le temps de ressentir les bienfaits de l’alimentation pranique pour vous-même, ses effets sur votre humeur, votre énergie, votre digestion. De même vous percevrez peut-être plus nettement les effets d’une alimentation dépourvue de prana sur tous ces plans.
Pour plus de détails, de conseils, des échanges à ce sujet, je vous invite à prendre contact avec moi afin que nous puissions adapter à votre situation des idées de recettes, des modifications simples et progressives de vos habitudes alimentaires.
Cette semaine je vous partage des outils pour vous aider à profiter de votre grossesse.
Il existe de nombreuses façons de travailler l’ouverture des hanches, et il est très utile de le faire tout au long de la grossesse. L’assouplissement des ligaments facilite ce travail mais il est nécessaire de stimuler les muscles dans le « bon sens » pour les accompagner. En plus de faciliter les positions d’accouchements et le passage du bébé, l’ouverture des hanches procure un plus grand confort à la future maman pendant la grossesse car diminuent les tensions et donc les douleurs au niveau du bassin mais également du dos. Ces exercices ramènent également de l’équilibre dans le corps et permettent au bébé d’avoir l’espace nécessaire et de se positionner de manière optimale. Ces exercices sont issus du yoga et de la méthode Spinning Babies®.
En yoga, la posture du papillon travaille cette ouverture. On peut également la réaliser allongée les jambes contre un mur, dans ce cas la gravité va aider à ouvrir plus sans demander plus d’effort actif.
Le Papillon classique.
Le papillon allongée contre un mur.
Le papillon.
Une autre manière simple est de s’asseoir sur une chaise, le dos droit, et de poser une cheville sur la cuisse opposée, puis faire descendre le genou vers le bas. L’idéal est de maintenir la posture 3 minutes de chaque côté. Et bien sûr, de pratiquer très régulièrement, une fois par jour au moins. Vous pouvez le faire moins longtemps (45 secondes minimum) et allonger de jour en jour la durée par exemple. Il faut en revanche veiller à garder la posture aussi longtemps d’un côté que de l’autre, munissez-vous pour cela d’un chronomètre ou d’un minuteur.
Cheville sur cuisse opposée.
Autre possibilité: allongée sur le dos, ramener la cuisse vers la poitrine. L’autre jambe est allongée au sol ou genou plié. Là encore, veiller à pratiquer aussi longtemps d’un côté que de l’autre. L’axe travaillé est ici un peu différent, et il peut être intéressant de sentir dans votre corps cette différence: est-ce plus ou moins facile? agréable? quelles sont les sensations? quels muscles, zones, points d’accroche, sont sollicités?
Jambe tendue au sol
Genou replié
Allongée, genou vers la poitrine.
Et pour terminer: assise sur une chaise avec un ballon peu gonflé entre les cuisses, resserrer et relâcher plusieurs fois. Les cuisses forment une pince, se musclent doucement et travaillent l’ouverture en arrière du bassin. Là encore sentez la différence, là où les muscles sont sollicités.
Cuisses en pince.
Pour tous ces exercices, prenez le temps, ne vous jugez pas: observez ce que votre corps vous permet aujourd’hui, ce sera peut-être différent demain. Tentez d’être assidue pour vraiment sentir des effets. Ce sont des exercices simples et courts dont les effets peuvent être vraiment importants. Si vous rencontrez des difficultés avec l’un ou l’ensemble de ces exercices, je vous invite à me contacter par mail ou téléphone pour que nous puissions en échanger et approfondir les choses.
Confinement oblige, certaines d’entre vous sont sans doute en télétravail ou encore travaillent (encore plus qu’avant) de la maison. Or rester chez soi pour travailler lorsque l’on est enceinte peut présenter plusieurs avantages, mais également quelques pièges à éviter.
Les avantages. Il y a plusieurs avantages indéniables à travailler de chez soi, a fortiori lorsqu’on est enceinte et pendant cette période si particulière. Tout d’abord, l’économie des trajets en voiture et selon les cas de la fatigue et de l’inconfort qu’ils peuvent générer. La possibilité de gérer son temps de manière plus libre et la possibilité de s’accorder des temps de repos lorsque le besoin s’en fait s’ne fait sentir est également très avantageuse. Je vous invite vraiment si vous travailler de chez vous à vous écouter et à vous accorder une demi-heure de repos allongée dès que vous sentez que vous en avez besoin. Ne culpabilisez pas: vous serez plus efficace ensuite! Autre avantage: pouvoir rester en tenue confortable et s’installer selon ses besoins en changeant régulièrement de position et d’installation. Cela peut paraître anecdotique mais les codes vestimentaires dans certains milieux professionnels sont parfois assez peu soucieux du confort d’une femme enceinte. Par rapport au travail en lui-même, le fait d’être seule permet parfois un gain de temps et de « productivité », ajouté au temps de transports évité, cela vous laissera de quoi vous reposer et vous préparer de bons repas nourrissants et adaptés à vos goûts et envies du moment. (Je reparlerai de l’alimentation dans quelques jours, mais éviter le sandwich ou le repas sous vide réchauffé est encore un avantage non négligeable!) Je vous invite donc à vous saisir de toutes ces opportunités de prendre soin de vous tout en continuant à travailler si vous êtes dans cette situation.
Les pièges à éviter. Bien sûr il y en a aussi quelques uns: faire des horaires à rallonge en travaillant du moment où vous partez au travail habituellement jusqu’à l’heure où vous avez l’habitude de rentrer chez vous; sur-évaluer vos capacités de travail; oublier de faire des pauses pour se dégourdir les jambes et prendre l’air à la fenêtre ou encore se faire happer par le travail domestique et en oublier son activité professionnelle. Ce sont des pièges qui sont les mêmes que vous soyez enceinte ou pas, mais les garder en tête permet de ne pas (trop souvent) tomber dedans.
Si vous ne travaillez plus, profitez de tous les avantages du télétravail pour savourer ces quelques semaines avant l’arrivée de votre bébé et penser aux milles choses magiques qui vous attendent!
Si, au contraire, vous travaillez à l’extérieur, je vous souhaite de réussir à vous protéger du climat anxiogène ambiant et à vous ménager suffisamment de repos pour vous sentir en forme et épanouie. Si vous sentez que la fatigue ou le stress prennent trop de place dans votre vie (ou si vos proches vous le suggèrent) pensez à en parler à votre médecin ou sage-femme lors de vos rendez-vous mensuels. Ou contactez une doula pour évoquer les difficultés et les solutions possibles 😉
Cette semaine, je vous partage des outils pour vivre au mieux votre grossesse.
Aujourd’hui je vais vous expliquer un exercice de respiration (Pranayama en Sanskrit) appelé Sitali. C’est un exercice très utile pour faciliter la digestion et en particulier diminuer les remontées acides et brûlures d’estomac qui sont parfois très présentes pendant la grossesse, majorées par le stress et dégradant bien souvent la qualité du sommeil. Cette respiration détend et rafraîchit, elle permet de clarifier le mental. Vous pouvez la pratiquer de 3 à 5 minutes, si vous la pratiquez régulièrement (par exemple une fois par jour) vous sentirez de plus en plus ses effets.
Toute cette semaine, je vous proposerai des outils pour profiter au mieux de votre grossesse.
Pour commencer cette série d’outils et de ressources afin de traverser le plus sereinement possible le confinement, j’ai choisi de vous proposer une visualisation positive. C’est un bon moyen de se recentrer sur soi, sa grossesse et son bébé.
Je vous invite à vous installer confortablement, assise en tailleur au sol, le dos droit, ou encore dans un fauteuil où vous vous sentez à l’aise, ou même à vous allonger, puis de vous laisser guider par ma voix en démarrant l’audio. Je vous souhaite une belle pratique!
Visualisation pour se connecter à son bébé.
Variantes. – A deux: vous pouvez profiter de la visualisation avec votre compagnon/compagne. Par exemple, il/elle peut s’asseoir derrière vous, vous serez alors assise entre ses jambes et il posera ses mains avec les vôtres sur le ventre. Allongés sur le côté, vous pouvez vous placer face à face ou l’un derrière l’autre avec une main sur le ventre de la future maman. – Pour les proches: si vous n’êtes pas une femme enceinte mais que vous avez dans votre entourage une femme qui attend un bébé, vous pouvez pratiquer cette visualisation en englobant la future maman et son bébé dans la bulle de lumière. Nul doute que ces belles pensées positives la soutiendront. – Pendant le travail: lorsque le travail commence et que vous sentez que votre bébé se prépare à arriver, ou si le travail semble faire une pause après s’être intensifié, vous pouvez bien sûr utiliser cette visualisation pour souhaiter déjà la bienvenue à votre bébé et le guider vers vous avec amour et respect.
Si la pratique vous a plu, je vous invite à la refaire régulièrement et à la partager avec vos amies enceintes ou vos proches qui pourraient la pratiquer en même temps que vous pour envoyer encore plus d’Amour à votre bébé et sentir le soutien des vôtres malgré l’éloignement et l’isolement.