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Le père pendant l’accouchement.

Le sujet est sensible, dans la société comme au sein de certains couples. Je ne vais pas ici donner de conseils mais simplement apporter des éléments de réflexion, différents points de vue pour que chacun et chacune, chaque couple, puisse se sentir la liberté de faire ses propres choix.

L’accouchement a longtemps été une affaire de femmes, et l’est encore dans de nombreuses cultures et en de nombreux lieux de la planète. Autour de la femme en travail, point d’hommes. Avec le déplacement de l’accouchement à l’hôpital, les hommes se sont approchés de cet évènement, tout d’abord en tant que médecins. Les pères n’étaient pas plus tolérés qu’avant auprès de leur compagne en train d’accoucher. L’urbanisation a continué, avec l’exode rural et l’apparition de la famille nucléaire que l’on connaît aujourd’hui. Les femmes étant de plus en plus actives à l’extérieur du foyer, les mères des femmes en travail n’ont bientôt plus pu se déplacer au chevet de leurs filles devenant mères. La transmission qui s’effectuait de femme à femme est petit à petit devenue une transmission de professionnel de la santé à mère. Modifiant considérablement le contenu et la forme de ces transmissions, puisque le rapport même entre les deux personnes est plus hiérarchisé, moins horizontal. Cela aura d’autres conséquences mais revenons aux pères.

Les femmes qui accouchent ont besoin de se sentir en intimité et en sécurité. Alors quand la naissance de leur bébé est prévue à l’hôpital, que leurs propres mère, soeurs, ou amies, travaillent, parfois loin, à qui peuvent-elles demander de venir les soutenir pour la naissance? A leur conjoint. C’est ainsi que les pères ont fait leur entrée dans les salles de naissance. Aujourd’hui il paraît naturel et évident que le père soit présent pour la naissance d’un bébé et on regrette ou on plaint celles qui n’ont pas pu bénéficier de leur présence. Pourtant cette présence qui n’est pas si ancienne, ne fait pas l’unanimité.

Tout d’abord, les premiers concernés n’ont pas toujours une grande liberté d’accepter ou de refuser cette présence à l’accouchement. Certains pères sont très heureux de pouvoir être présents, ils s’impliquent dès la préparation à la naissance, ils sont de vrais soutiens pour leur compagne. Pour d’autres les choses ne sont pas aussi simples, bien sûr ils veulent soutenir leur compagne, mais la perspective de la voir souffrir, et dans un état qui est loin de celui qu’ils connaissent, peut leur faire peur. D’autres encore ne s’en inquiètent pas spécialement mais peuvent se retrouver tétanisés, affolés, mal à l’aise le moment venu. Et en garder un souvenir très difficile, qui peut avoir des répercussions importantes sur la relation de couple, la mise en place de la relation parent-bébé, l’implication bien plus tard dans une autre grossesse et accouchement. Il ne faut pas nier ni minimiser le vécu des pères. Certes ce ne sont pas eux qui souffrent dans leur corps mais cela ne signifie pas que tout est facile pour eux lorsqu’ils sont présents à l’accouchement.

Du côté médical, les avis sont assez partagés également. Pour certains il est aujourd’hui admis que les pères sont présents, c’est un fait dont ils ne pensent pas grand-chose, ils font avec. Ils les trouvent parfois un peu gênants, encombrants, mais ils tolèrent leur présence. D’autres font en sorte de mettre le père à l’aise, de l’aider à trouver sa place sans lui mettre de pression. D’autres encore, comme le docteur Michel Odent, pensent que la place d’un père n’est pas d’être présent à l’accouchement. Michel Odent défend en effet que la présence du père dans la pièce où la femme accouche, peut parfois empêcher celle-ci de se laisser complètement aller à ses sensations et à ses besoins du moment, pouvant même ralentir ou bloquer le travail et entraîner des complications.

Et les mères? La plupart des futures mères en France aujourd’hui souhaitent la présence de leur conjoint. Pourtant certaines sont bien conscientes qu’il ne pourra pas répondre à tous leurs besoins à ce moment-là. Elles demandent alors à une doula de les accompagner, ou parfois à leur propre mère ou à une proche dont elles savent qu’elle saura être suffisamment présente tout en étant suffisamment discrète. Mais nombreuses sont les maternités qui n’acceptent qu’un seul accompagnant alors… Là se pose un vrai problème. Devoir choisir entre un(e) accompagnant(e) qui sera vraiment là pour la femme en travail, sans être impliquée émotionnellement, et son compagnon qui peut-être souhaite être présent mais aura sans doute besoin de sortir à certains moments et n’osera pas pour en pas laisser sa femme seule, au risque de lui communiquer du stress ou du découragement…

L’idéal serait que chacun puisse choisir ce qu’il souhaite. Mais si le père souhaite une chose et la mère une autre? Il est important d’amener ce sujet en couple bien avant la naissance. De pouvoir se dire en vérité ce que l’on souhaite, et d’envisager les solutions possibles pour que les besoins de chacun et chacune puissent être respectés, y compris à la maternité bien sûr. Je ne crois pas qu’il y ait une seule bonne façon de faire. Mais la moins bonne est sans doute de se rendre à la maternité pour un accouchement en couple sans en avoir parlé avant, juste parce que « c’est comme ça qu’on fait ». Il en est d’ailleurs de même pour tous les sujets qui ont trait à la parentalité.
La question n’est pas de savoir si les pères devraient ou pas, assister à l’accouchement de leur compagne, à la naissance de leur bébé. La question à se poser en couple est: est-ce que moi, futur père, j’ai envie d’être présent? Est-ce que moi, future mère, j’ai envie que mon compagnon soit là? La réponse n’est pas forcément unanime ni figée. Elle est propre à chaque couple et ne devrait pas se réduire à une simple alternative.

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Post-natal, Ressources Confinement

Le sommeil des bébés.

Vous connaissez l’expression « dormir comme un bébé »? Elle a dû être inventée par quelqu’un qui n’avait pas de bébé! Certes un nouveau-né ou un nourrisson dort beaucoup, mais d’un sommeil fractionné, par cycles de 45 minutes au début.

Vous connaissez aussi l’expression « faire ses nuits »? Oubliez-là! Dormir 8 heures d’affilé ou plus n’est pas physiologique pour un bébé. Cela peut arriver mais c’est plutôt rare, si votre bébé se réveille plusieurs fois par nuit, c’est plutôt lui qui représente la majorité. Qu’un bébé « fasse ses nuits » ne devrait pas être une priorité ni un objectif.

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A quoi servent ces réveils nocturnes?
Contrairement à ce que vous pensez peut-être ils ont bien une utilité. Tout d’abord lorsqu’ils sont tout petits les bébés ont besoin de boire régulièrement. Dans l’utérus ils étaient nourris en continu par le placenta. A la naissance ils font l’expérience de la faim, et de la satiété. Mais leur système digestif ne leur permet d’absorber de gros repas qui leur suffiront pour de nombreuses heures, ils ont donc besoin régulièrement, ou fréquemment, de se nourrir. De plus, les réveils permettent au bébé de ne pas s’enfoncer trop profondément dans le sommeil au risque de ralentir leur rythme cardiaque. A chaque fin de cycle de sommeil, ils passent par une phase où ils peuvent se réveiller: parfois ils se réveillent complètement, parfois ils enchaînent avec une autre phase de sommeil. Le sommeil du bébé et du jeune enfant met plus de trois ans à se caler sur les rythmes que nous attendons généralement de lui bien plus tôt qu’il n’est capable de les acquérir.

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Comment survivre à tous ces réveils?
La fatigue est l’ennemie numéro 1 des jeunes parents. Les réveils nocturnes peuvent être vraiment éprouvants lorsqu’ils se prolongent. Mais plusieurs choses peuvent aider. Lorsque bébé est tout petit, au moins pendant 4 à 6 semaines, la maman devrait pouvoir se reposer en même temps que son bébé dans la journée. Ses cycles de sommeil sont en effet synchronisés à ceux de son bébé depuis la fin de la grossesse et d’autant plus si elle allaite. Pour limiter la fatigue liée aux réveils la nuit, l’allaitement mais aussi le sommeil dans la même chambre que les parents vont limiter la fatigue. Si la maman peut allaiter allongée, elle sera également moins fatiguée. Eviter de changer le bébé (sauf cas de force majeure 😉 ) et de mettre trop de lumière ou de discuter avec le bébé, lui permettra également de se rendormir plus vite et de petit à petit intégrer que la nuit, lorsqu’il se réveille, il boit et a un câlin, puis se rendort. Les temps d’éveil et d’échanges ont lieu la journée. Chez certains bébés cela se met en place très facilement, chez d’autres… cela peut être plus long.

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Changer de point de vue.
La société met une grosse pression sur les parents pour que leurs bébés dorment toute la nuit. L’attente des parents est donc que leurs bébés fassent rapidement leurs nuits. Ces attentes peuvent ajouter au ressenti de fatigue des jeunes parents, leur donner parfois aussi un sentiment d’échec, une impression de ne pas savoir s’y prendre, en pas faire ce qu’il faut pour que leur bébé dorme. L’entourage a souvent des « méthodes infaillibles » pour faire dormir les bébés dont beaucoup font partie du répertoire des violences éducatives ordinaires (VEO). Savoir qu’il est normal que le bébé se réveille plusieurs fois par nuit, éviter de regarder l’heure, limiter la lumière également pour que le parent ne se réveille pas complètement, aideront le parent à vivre ces nuits en pointillés sans en souffrir. L’attitude que l’on a face aux évènements (que ce soient les réveils nocturnes, la douleur des contractions, les pleurs des bébés etc…) a une grande influence sur la manière dont nous les traversons.
Lorsque ma troisième fille était bébé, elle se réveillait souvent vers 5-6 heures du matin (après de nombreuses autres tétées nocturnes) et à ce moment-là j’allais avec elle m’installer dans le salon pour qu’elle ne réveille pas ses aînés, semi-allongée sur le canapé avec mon bébé au sein qui se rendormait, je regardais le jour se lever, et j’appréciais vraiment ces moments de calme, au petit jour, en tête à tête avec mon bébé. Parfois je somnolais, mais pas toujours. J’aurais pu regretter la dernière heure de sommeil avant que les « grands » se réveillent, mais j’aimais vraiment ces instants et ils me nourrissaient.

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La naissance, expérience sensorielle pour le bébé.

Le toucher est le premier sens qui se développe chez le foetus, dès le deuxième mois de grossesse. Cependant il met beaucoup de temps à maturer. La peau est également le plus grand organe de notre corps.

A sa naissance, le bébé fait face à des simulations tactiles tout à fait différentes de celles auxquelles il était habitué in utero. Alors qu’il baignait dans un liquide à température constante, et était contenu dans l’utérus, aux parois lisses et extensibles; le voilà confronté au froid, à l’air, au courants d’air (mêmes minimes) au contact de tissus variés, soumis à la pesanteur et non contenu. Et cela alors qu’il a été plus que jamais « enveloppé » pendant le travail qui a mené à sa naissance!

Du côté des autres sens aussi, le bouleversement peut être grand: la lumière est parfois forte, l’ambiance sonore est très différente, quant aux odeurs en milieu hospitalier elles n’ont pas grand chose à voir avec celles qu’a connu le bébé avant sa naissance.

Pour permettre à la transition d’être plus douce, le peau à peau est un formidable atout: la température de la maman l’aidera à maintenir la sienne, le contact est doux et familier, l’odeur de la maman, les bruits de son coeur et sa voix. Tout cela est réconfortant pour le bébé. Sensibiliser les équipes médicales des salles de naissance quand c’est nécessaire en faisant figurer dans le projet de naissance la volonté que la lumière soit tamisée le plus possible, que les personnes autour de la main et du bébé chuchotent et éviter les bruits secs près du bébé, sont des éléments qui contribueront à faire évoluer les pratiques vers plus de douceur pour les bébés et leurs cinq sens à la naissance.

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Cette expérience sensorielle intense de la naissance peut être douce et vécue avec respect et amour. Chaque attention à chacun des 5 sens du bébé compte.

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Lecture: L’art de l’allaitement maternel.

Si il y a un livre à avoir concernant l’allaitement maternel, c’est bien celui-là.

Un Best seller mondial!

Publié par La Leche League et réédité régulièrement c’est une véritable bible de l’allaitement. Très complet, il ne se lit pas forcément de A à Z d’une traite mais il est facile de piocher au fur et à mesure des besoins, questions, difficultés etc… De la grossesse, lorsque vous vous posez la question d’allaiter ou pas, à la naissance: premières tétées, mise en place de l’allaitement, positionner bébé, puis lorsque l’allaitement est bien installé mais que vous rencontrez soudain quelques difficultés ou vous questionnez sur la durée de l’allaitement; ce livre apporte des réponses, des témoignages, des illustrations qui peuvent être d’un grand secours en première approche. Malgré tout je suis convaincue qu’un livre aussi bien fait soit-il ne suffit pas à soutenir et entourer une jeune maman qui choisit d’allaiter son bébé. Des contacts de femmes ayant fait ce choix aussi, de consultantes en lactation lorsqu’un problème spécifique survient, des rencontres pour échanger entres mamans allaitantes, tout cela est important.

Ce livre est disponible au prêt pour les mamans que j’accompagne. De plus, je peux vous accompagner pour la mise en place de l’allaitement.

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Le Ghee.

Ghee est un mot sanskrit qui désigne le beurre clarifié, qualifié également d' »or liquide » ou « or de l’Ayurveda ». Il s’agit de beurre débarrassé du lactose (protéine), de l’eau et de la caséine (sucre): de la matière grasse à l’état pur, beaucoup plus digeste que le beurre et ultra-longue conservation.

Ghee fait maison!

En Inde le ghee est très couramment utilisé en cuisine, en pâtisserie, mais aussi pour les prières (Puja) ou encore sur la peau (dans les massages des pieds au bol Kansu par exemple). Il apaise les inflammations internes (digestives, articulaires) et externes (peau sauf les coups de soleil). Le ghee harmonise et aide le corps à retrouver son équilibre. Il est considéré comme rasayana, un aliment qui augmente la force vitale ou prana (voir aussi mon article sur l’alimentation pranique)

En cuisine, le ghee peut être ajouté tel quel sur un plat chaud (de lentilles par exemple), il va alors ajouter de la gourmandise et une matière grasse, indispensable au métabolisme, à la construction du cerveau humain, à la production de lait maternel. Il est donc très indiqué pendant la grossesse et en postnatal. Il peut aussi être chauffé sans risque de brûler, et servir de base pour une poêlée de légumes par exemple mais aussi une multitude d’autres plats! Une fois qu’on l’a adopté, le ghee trouve facilement sa place partout en cuisine. La grossesse est souvent le moment où on le découvre et où on l’adopte, puis il accompagne le postnatal et devient compagnon indispensable de la cuisine et de toute la famille!

Lorsque je le prépare, je chante le Gayatri Mantra, je suis attentive à le charger de belles intentions, d’ondes positives, qui se répandront à volonté lors de sa consommation. Si vous souhaitez le faire vous-même, je vous recommande cette recette. Sinon, on en trouve en magasin bio en pot en verre, mais le prix n’est généralement pas très attractif! Par contre je vous déconseille vraiment celui qui est vendu en boîtes de conserve métallique dans les boutiques indiennes.

Pour en savoir (beaucoup) plus sur cet aliment formidable, vous pouvez également consulter cet article très complet.
Et pour des recettes et usages particuliers en prénatal et en postnatal, je vous invite à me contacter!

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Etirement du mollet.

Il s’agit aujourd’hui d’étirer le mollet et toutes la chaîne musculaire de l’arrière de la jambe et du bas du dos. Cet étirement pratiqué régulièrement vous donnera plus de confort pendant la grossesse, et plus d’aisance à vous mouvoir et changer de positions pendant le travail.

Posez au sol un petit coussin, ou un tapis de yoga roulé, ou même une serviette de toilette roulée. Pieds nus, appuyez l’avant du pied droit sur le coussin, le talon droit est au sol, et tendez si possible la jambe droite. Le pied gauche est posé à plat au sol, jambe tendue. Gardez la positions au moins trente secondes, jusqu’à 3 minutes, selon votre tolérance. Puis faites l’exercice de l’autre côté.

C’est un exercice simple à réaliser mais qui peut être difficile pour certaines en particulier si vous êtes habituée à marcher avec des talons hauts. Si c’est le cas, allez-y progressivement mais entraînez-vous très régulièrement (plusieurs fois par jour) quelques secondes en augmentant petit à petit le temps et l’étirement. Si l’exercice est difficile, vous pouvez garder le genou légèrement fléchi, et/ou mettre une plus petite épaisseur sous l’avant du pied. Pour certaines le simple fait d’avoir les pieds à plat jambes tendues peut représenter une difficulté, donc comme toujours, faites selon ce que votre corps permet, tout en vous mettant au défi d’accentuer l’étirement chaque jour!

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De l’espace pour la parole dans le couple.

La relation de couple n’est pas figée, elle doit sans cesse évoluer, s’adapter, se réinventer. La vie est faite de changements qu’ils soient professionnels, concernent le lieu de vie, le cercle amical… L’arrivée d’un enfant, que ce soit le premier ou le cinquième est un sacré chamboulement! Pour y faire face et le vivre avec toute la joie qu’il mérite, le couple a besoin d’espace pour se dire, s’exprimer les choses avec franchise et respect.

Vous souvenez-vous lorsque vous avez emménagé avec votre conjoint? N’y a-t-il pas eu quelques frictions sur la manière de faire la vaisselle ou de ranger le frigo? N’a-t-il pas fallu de part et d’autres faire quelques efforts pour passer un peu plus souvent l’aspirateur ou accepter que le linge soit plié d’une autre façon que celle que vous pensiez universelle? Certains couples ont du mal à dépasser ces premiers « frottements ». Pour y arriver, prendre le temps de se parler calmement en exprimant clairement les attentes et ressentis de chacun ont sans doute été d’une grande aide.
Aujourd’hui qu’un bébé est arrivé dans vos vies, c’est la même chose. Il va falloir oser dire ses fragilités, ses nouveaux besoins (temporaires pour certains), ses valeurs non-négociables aussi. Et écouter avec calme ce que l’autre en pense, ce qui est OK et ce qui ne l’est pas. La naissance d’un bébé peut amener des questionnements que vous n’aviez jamais eu auparavant. Il peut aussi amener certains questionnements chez l’un et pas du tout chez l’autre. Plutôt que de prendre les choses personnellement, au risque d’être blessé par des malentendus, je vous invite à demander à votre partenaire du temps pour parler de ce qui « coince ».

Photo de cottonbro sur Pexels.com

Un moment calme et sans enfants est préférable, mais cela peut être pendant leur sieste ou après leur endormissement. Si possible aussi, soignez ce moment: des fleurs sur la table, une lumière tamisée, un bon repas ou juste un dessert que vous aimez, quelque chose qui vous rappelle de bons souvenirs… A vous de voir ce qui vous convient et ne vous charge pas d’une tâche supplémentaire si vous vous sentez déjà débordé(e). Il ne doit pas s’agir d’une corvée, mais d’un moment à deux pour réajuster les choses, en étant toujours sur la même longueur d’ondes. Vous n’êtes pas obligés d’être d’accord sur tout, mais vous pouvez exprimer vos désaccords, demandes d’aide… avec bienveillance et amour. Si vous avez le sentiment que votre partenaire ne vous aide pas assez par exemple, demandez-vous si vous lui avez déjà demander de vous aider plus en étant très concrète: « Pourrais-tu te charger des courses cette semaine? » par exemple. Il suffit parfois de cela!

Photo de Andreas Wohlfahrt sur Pexels.com

Et n’oubliez pas de vous remercier l’un l’autre pour tout ce que vous accomplissez ensemble, pour cette famille que vous construisez et dont vous prenez soin à deux, chacun à votre manière mais en suivant le même objectif: le bonheur de toute la famille et de chacun de ses membres!

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Massage sonore pour futur bébé!

En ce 22 Novembre, jour de la Sainte Cécile et donc journée spéciale pour les musiciens, j’ai envie de vous parler de musique, chant, son… et de ses effets dans le corps. Y compris celui du bébé in utero.

On pense toujours qu’on entend avec nos oreilles. C’est vrai, mais ce n’est pas la seule manière dont nous percevons les sons. Le son étant vibration, tout notre corps peut y être sensible. Les personnes qui n’entendent pas ou très peu, sont d’ailleurs bien plus sensibles que les « entendants » aux vibrations produites par les sons.

Quel rapport avec la grossesse? Avec les bébés?

Dans le ventre de sa mère, le bébé est entouré de bruits: internes au corps de sa maman et externes (un peu étouffés). On sait que le bébé peut « entendre » même si tous les avis ne sont pas unanimes sur le stade exact où il peut entendre, du fait du développement de ses oreilles, qu’il est sensible aux bruits (un bébé peut sursauter au son d’un bruit fort), au son de certaines voix, et qu’il reconnaît les voix de ses parents à la naissance. Par ailleurs, le sens du toucher se développant très tôt (dès le deuxième mois de grossesse), on peut raisonnablement penser que même avant que le bébé « entende » avec ses oreilles, il peut être sensible aux sons et à leurs vibrations si elles sont suffisamment proches de lui pour être perçues. Le chant de la maman est clairement assez proche!

Photo de Magicbowls sur Pexels.com

Une maman qui chante peut ainsi procurer un massage de tout le corps à son bébé! Le liquide amniotique servant de conducteur aux vibrations. Plus la voix est grave, plus le son vient du ventre, plus la maman est détendue et ouverte en chantant ou même en parlant, et plus le bébé pourra le sentir (par sa peau en plus de ses oreilles) et l’apprécier.

Si vous êtes enceinte je vous invite à chanter, produire des sons, tantôt aigus tantôt graves, sans crier bien sûr mais avec une voix suffisamment forte. Fermez les yeux et essayez de ressentir la vibration du chant dans votre corps. Où cela vibre-t-il? Est-ce plutôt dans la bouche et la tête? Est-ce plutôt dans le dos? Le ventre? Le bassin? Si vous avez du mal à sentir peut-être pouvez-vous poser une main sur les différentes parties du corps.
Si vous n’êtes pas enceinte (y compris si vous êtes un homme), vous pouvez également tenter cette expérience pour sentir les vibrations dans tout le corps, comprendre quelles influences elles peuvent avoir sur le bébé, comprendre ce qu’il peut percevoir même si ses oreilles ne sont pas encore tout à fait formées. Et en chantant avec votre main posée sur le ventre de la femme enceinte, il est fort probable que le bébé « entende » mieux votre voix et votre chant.

S’il y a un musicien dans votre foyer, vous pouvez aussi faire l’expérience de sentir les vibrations de la musique dans le corps. Une guitare que l’on touche ou qui toucherait le ventre de la future maman permettrait plus de transmettre les vibrations du son, qu’un instrument à vent par exemple.

Photo de Karolina Grabowska sur Pexels.com

Un autre aspect des effets de la musique et du son sur le bébé, c’est le bien-être que son écoute procure à la future maman. Lorsqu’on écoute de la musique, cela suscite chez nous des émotions: joie, détente mais aussi parfois tristesse ou stress si la musique est mélancolique ou ne nous plaît pas. Ces émotions peuvent être perçues par le bébé via les hormones qui les accompagnent, alors future maman, ne boudez pas votre plaisir d’écouter la musique qui vous plaît. Indépendamment de son style et des sons qu’elle produit, si vous l’aimez, votre bébé ressentira votre bien-être! Et il est prouvé aussi qu’après la naissance les bébés ont une préférence pour le genre musical que leur maman a le plus écouté pendant leur grossesse!

Photo de Andrea Piacquadio sur Pexels.com

Alors chantez si ça vous plaît!

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Cartes Cadeau.

Voilà trois semaines que je vous offre un article par jour. Trois semaines que j’essaie de vous faire découvrir les différentes facettes de mon métier, les différents axes de mon accompagnement:

A travers le yoga, la respiration, la méditation et la relaxation. Par l’intermédiaire du massage, et aussi par l‘échange et les informations sur tous les sujets qui touchent à la grossesse, à l’accouchement et à la période postnatale.

Il n’est pas toujours facile de parler du métier de doula, de décrire ce que l’on « fait ». A travers les trois dernières semaines d’articles, je crois (et j’espère!) que vous voyez mieux ce que je peux proposer et apporter aux femmes enceintes, aux familles qui s’apprêtent à accueillir un bébé et à celles qui viennent d’en accueillir un.

Aujourd’hui, alors que chacun commence à penser aux cadeaux à offrir à Noël…
Alors que les confinements nous ont fait prendre conscience de l’importance de prendre soin de nos proches
De l’importance d’être conscients de l’impact de nos achats aussi, et de privilégier la consommation locale et responsable, juste.
Je viens vous présenter:

Ces cartes cadeaux sont à offrir ou à mettre sur votre liste au Père Noël 😉 ou sur votre liste de cadeaux de naissance!
Pour tous les détails pratiques, voir ici.

Et dès demain, retrouvez un article plus conforme au format habituel.

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Être massée après la naissance.

Cette semaine je vous propose des articles en lien avec la période postnatale.

Peut-être avez-vous été massée pendant votre grossesse. Que ce soit par votre partenaire, par vos enfants, par un ou une professionnelle, ou encore tout cela à la fois! Vous avez profité de ces moments, ils vous ont nourrie et régénérée, vous en gardez un souvenir doux et chaleureux. C’est formidable!

Maintenant que bébé est né, vous êtes sans doute, ainsi que vos proches, toute tournée vers ce bébé, ce nouveau membre de la famille, ce petit être si dépendant de vous. C’est bien normal. Pour autant ce n’est pas le moment de vous oublier totalement. On dit souvent que pour que le bébé aille bien il faut que sa maman aille bien. Ne le prenez pas comme une injonction à aller bien coûte que coûte mais plutôt comme une invitation à prendre soin de vous aussi. Cela signifie par exemple: avez-vous des repas suffisamment riches, nourrissants? Les prenez-vous dans le calme? Quelqu’un peut-il se libérer pour prendre bébé dans les bras pendant ce temps de repas? Mais aussi: dormez-vous bien? suffisamment? Avez-vous le temps d’aller aux toilettes quand le besoin se fait sentir?

En dehors de ces quelques besoins « de base » (manger-dormir-éliminer), d’autres choses peuvent vous soutenir et vous aider à récupérer des forces et à vous sentir bien, aimée, digne d’attention, à renouer le contact avec votre corps qui vient de modifier brutalement et avec lequel vous n’êtes peut-être pas encore très à l’aise. Le massage en fait partie. Comme tout contact, toucher, le massage soutien le moral, mais aussi le système immunitaire, la capacité de guérison du corps, délie certaines tensions, permet la détente profonde.

Là encore, si votre conjoint vous masse les pieds, ou les mains, la nuque et les épaules, pas forcément tout cela en même temps, quelques petites minutes grappillées par-ci, par-là, c’est déjà formidable. Si c’est l’un de vos aînés qui vient vous caresser les cheveux le matin au réveil, c’est également magique! L’ocytocine est au rendez-vous! La jeune maman donne énormément, à son bébé, à son partenaire, à ses autres enfants; mais dans cette période elle a besoin de recevoir aussi beaucoup d’amour, d’attention, de bienveillance.

Un massage par une personne formée peut apporter des choses complémentaires. Ce sera un massage plus long, qui concernera tout le corps et aidera à reprendre conscience et contact avec tout le corps. Il pourra dénouer certaines tensions, il soutiendra le processus de remise en place des organes dans la cavité abdominale. Il pourra également remettre du mouvement, là où l’énergie ou les fluides ont stagné. Il aidera à retrouver l’équilibre que l’accouchement a nécessairement modifié.

Photo de cottonbro sur Pexels.com


Je suis formée pour vous délivrer un tel massage, à votre domicile, en présence de votre bébé. Je vous invite à vous faire ce cadeau! Si le prix représente un frein, vous pouvez peut-être le suggérer en cadeau de naissance à la place (ou en complément ;-)) d’une bague ou d’un doudou pour bébé.